Le Projet de loi de finances initiale 2023 est fixé, en ressources et en charges, à 3602,3 milliards de FCFA contre 3295,6 milliards, en 2022. Celui-ci prend en compte plusieurs actions et projets du Plan d’accélération de la transformation (PAT), à l’instar de l’emploi des jeunes, l’éducation, la route et la santé. Il intègre également les obligations constitutionnelles, à savoir : le recensement général de la population et l’organisation des échéances électorales à venir, dont la présidentielle.

L’Etat a ciblé ses priorités pour 2023 dont l’emploi des jeunes… pour mieux séduire les électeurs à l’approche de la présidentielle ? © Communication Présidentielle

 

À l’approche de la présidentielle, le gouvernement met-il les bouchées doubles pour séduire les électeurs ? Visiblement oui, à en croire les priorités du projet de budget de l’État en 2023. Selon le conseil des ministres du 13 octobre, le projet de loi de finances initiale 2023 est fixé, en ressources et en charges, à 3602,3 milliards de francs CFA contre 3295,6 milliards de francs. Soit une hausse de 306,7 milliards de francs CFA résultant principalement des mesures prises afin d’augmenter les recettes fiscales.

«Le projet de loi de finances initiale 2023 prend en compte les actions et projets du Plan d’accélération de la transformation (PAT) notamment l’Emploi des jeunes, l’Éducation, la Formation professionnelle, la Route et la Santé. Ce projet intègre également les obligations constitutionnelles à savoir le recensement général de la population, l’organisation des échéances électorales à venir ainsi que les recommandations issues du débat d’orientation budgétaire de juin 2022», a expliqué le conseil des ministres.

Une production de pétrole en hausse

Plus précisément, le projet de loi de finances initiale 2023 vise un taux de croissance de 3,1% ; l’optimisation de la mobilisation des recettes à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, la digitalisation des services et la suppression des exonérations d’impôts, droits et taxes non autorisés par la loi ; l’amélioration de l’offre dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé, de l’eau et de l’énergie ; la poursuite des efforts visant à développer les infrastructures routières. En d’autres termes, la cadence des chantiers lancés ces derniers mois dans le pays devrait s’accélérer en 2023.

Aussi, les principales hypothèses sur lesquelles repose le cadrage macroéconomique et budgétaire 2023 sont arrêtées comme suit : une production pétrolière à 10,9 millions de tonnes métriques, en hausse de 3,1% ; un prix du baril de pétrole gabonais de 75 dollars US, en baisse de 26% ; une production de manganèse à 10,9 millions de tonnes, en progression de 9,5% ; un prix de vente du manganèse à 161,1 dollars la tonne, en augmentation de 2,7% ; une production de bois débité de 1,7 million de m3, en hausse de 7,4%;un taux de change du dollar américain de 594 francs CFA en baisse de 2,2%.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Ah ces blagueurs de m…. Sous-développés va!!!

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