Créée au cours de l’année académique 2021-2022, l’Université numérique du Gabon (UNG) vient de franchir une étape importante dans son processus de constitution. A travers cet établissement, les autorités souhaitent promouvoir la digitalisation des enseignements dans le système éducatif national, favoriser l’enseignement à distance par la formation initiale et continue, et créer un réseau international de partenariats dans le domaine de l’enseignement à distance. 

Les étudiants de l’UNG à l’espace numérique du Lycée Paul Indjendjet Gondjout. © UNG

 

Le gouvernement a adopté le 13 octobre le projet de loi portant création de l’Université numérique du Gabon (UNG), pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, porte création dans le secteur de l’éducation d’un établissement d’enseignement supérieur à caractère scientifique, dont la mission est d’assurer la formation numérique initiale et continue à distance. Cet établissement supérieur dont les salles d’informatiques sont disséminées dans certains lycées de la capitale entre autres le lycée Paul Indjendjet Gondjout, le lycée Louis Bigman, comprend le Conseil d’administration ; le Conseil d’Université ; le Conseil Rectoral ; le Conseil scientifique et pédagogique ; le Conseil de la Vie étudiante ; l’Agence comptable.

Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert des technologies, de la Culture et des Arts, l’Université numérique du Gabon est chargée, entre autres, de : développer et vulgariser la digitalisation des enseignements dans le système éducatif gabonais; accompagner les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans le développement des offres de formation en ligne, notamment dans la production des ressources pédagogiques numériques; promouvoir la culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation numérique.

Les études à l’UNG reposent sur un système de tutorat qui améliore l’encadrement des apprenants tout en leur inculquant la culture de l’apprentissage autonome. La formation est réalisée à distance avec l’accès aux ressources pédagogiques et documentaires en ligne, l’organisation de webinaire et l’utilisation d’espaces numériques de travail. Des regroupements en mode présentiel sont utilisés pour les travaux dirigés, l’évaluation et la socialisation des apprenants. Les diplômés peuvent exercer un vaste champ de métiers dans les domaines du e-Services. L’entrepreneuriat sera présent tout au long de la formation à travers des e-incubateurs pour la création d’entreprises innovantes en sciences du numérique appliquées au développement socio-économique. «L’UNG ambitionne-t-elle d’implanter des espaces numériques ouverts dans les capitales provinciales comme pôles académiques régionaux dédiés à l’enseignement universitaire bimodal, à savoir enseignement en distanciel et en présentiel», indique le communique final du Conseil des ministres.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Archibald dit :

    Quelle débâcle dans la ^production du savoir!
    Trop copier et tout copier est suicidaire pour une nation aux leviers de gouvernance d fragiles. Vous ne pouvez pas copier le canada dans l’enseignement à distance, sauf si une arnaque financière colossale est cachée derrière la stratégie, sous couvert de  »l’arrimage aux standards technologiques internationaux d’enseignement supérieur »
    Avant de viser le virtuel il faut d’abord accomplir le réel.
    Même la France n’en est pas à ce degré de prétention de services universitaires.
    Envoyez les étudiants apprendre dans les pays préparés pour ça et prenant cela au sérieux. On en trouve pas mal en Afrique même.

     »Le grand art est fait des moyens simples,repétons le sans cesse le simple n’est pas pauvre » (Le Corbusier)

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