La Journée mondiale de l’habitat, célébrée le 10 octobre, en différé, à Libreville, à l’initiative du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme, a été l’occasion de rappeler la nécessité de bâtir des villes durables, résilientes et à hautes fonction et valeur écologiques. Cette journée, fêtée à l’esplanade de l’École nationale du Cadastre et des Sciences géographiques, était axée sur le thème «Combler le fossé. Ne laisser personne, ni aucun lieu, de côté».

Le ministre de l’Habitat, Olivier Abel Nang Ekomye et ses invités lors de la journée mondiale de l’Habitat, le 10 octobre 2022, à Libreville. © Gabonreview

 

Initiée par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, les festivités de la Journée mondiale de l’habitat, célébré les premiers lundis de chaque mois d’octobre, avaient pour but de rappeler le droit fondamental de tous à un logement adéquat. Au niveau local, et avec une journée portes ouvertes sur les activités et services de ce département ministériel, il était question d’apporter au public des informations nécessaires pour mieux les guider dans leurs démarches, concernant notamment le foncier, l’achat des terres, la construction, l’achat des logements…

Selon le chef de ce département, Olivier Abel Nang Ekomye, le thème permet «d’interpeller sur la nécessité de focaliser nos efforts et nos actions sur la réduction des inégalités en matière de logement».

À sa suite le ministre délégué aux Eaux et Forêts, Michel Stéphane Bonda, a laissé entendre que «si nous avions jusqu’à ce jour imaginé, conçu et développé des villes ayant des fonctions écologiques réduites ou inexistantes, nous sommes interpellés aujourd’hui à bâtir des villes durables, résilientes et à hautes fonctions et valeurs écologiques».

Surfant sur les ambitions du Gabon d’être champion et pays exemplaire en matière de protection de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique, il a ajouté que «nos villes génèrent trop de déchets, trop de pollution, trop de destruction et deviennent des vectrices du changement climatique de par nos modèles d’urbanisation».

Il invite à un «changement de mentalité radical» et à l’adaptation afin de prévenir les menaces qui pèsent sur les générations présentes et futures.

 

 
GR
 

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