À l’issue de l’assemblée générale de la Confédération patronale gabonaise (CPG), le 10 octobre à Libreville, la valorisation de la prévoyance sociale fait dorénavant partie des axes prioritaires de cette organisation. Elle suggère le passage de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans le secteur privé comme le prévoient les textes de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (Cipres).

Malgré la mise sous administration provisoire, la FEG estime que la privatisation de de la CNSS est la meilleure solution. © D.R./montage (Depeches241.com)

 

Les travaux de l’assemblée générale de la Confédération patronale gabonaise (CPG), qui s’est muée en Fédération des entreprises du Gabon (FEG) le 10 octobre à Libreville, se sont achevés avec une feuille de route articulée autour de quatre axes prioritaires, à savoir : la prévoyance sociale, la dette intérieure, la parafiscalité et l’impact négatif des subventions sur le développement des infrastructures, ainsi que l’investissement public.

Concernant la prévoyance sociale, le patron de cette organisation, Henri Claude Oyima, a encouragé le gouvernement à faire basculer la CNSS dans le privé. Au regard des problèmes financiers, de la mauvaise gestion, des détournements qui ont entaché l’image de cette structure, au point que son top management a été dissout avant la mise sous administration provisoire, il recommande un passage au privé de la direction de l’entreprise étatique. «C’est nous qui payons. Nous pensons que nous devons diriger cette institution, et l’État doit jouer son rôle de contrôleur de l’action», a-t-il déclaré.

La mauvaise gestion de la caisse est fortement décriée ces derniers temps alors que les retraités ont du mal à percevoir leur pension. «Tous nos collaborateurs qui s’en vont à la retraite posent un problème, nous entreprises, nous sommes obligées de nous occuper d’eux lorsqu’ils sont à la retraite», a ajouté le patron des patrons.

L’ambition de la CPG est conforme aux recommandations de la Cipres, d’autant plus que cette entité devrait être gérée suivant la norme privée. Une démarche prévue par les textes qui envisagent ainsi une gestion orthodoxe.

Malgré la mise sous administration provisoire de la CNSS, l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) estime que cette décision est inefficace. Visiblement, elle milite également pour une gestion privée de cette boite.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Gayo dit :

    C’est dommage qu’il faille en arriver là, mais avec une administration de roitelet, de concussion et de clientélisme qui a besoin d’être corrompue pour permettre aux Bongos et au pédégistes de rester au pouvoir, il n’y a aucune autre issue à la foi pour la CNSS que pour la CNAMGS. Les Bongo ont besoin d’une administration publique ultra-politisée et instrumentalisée, mais au moins il peuvent faire un effort de respecter le dur labeur des travailleurs qui payent les impôts qu’ils volent en soustrayant la CNAMGS et la CNSS d’une gestion publique et défaillante aussi longtemps que le pays sera une dynastie. Rendez service aux travailleurs et aux gabonais.

    • Gayo dit :

      Je pense qu’avec la masse salariale qui n’est plus soutenable parce qu’il fallait caser les militants du pdg et les familles altogovéennes, et la quasi-impossibilité de remmener ces salaires mirobolants à un niveau plus juste, il ne reste plus qu’à dissoudre la cnss pour pouvoir repartir sur de nouvelles base le plus tôt possible. Le temps c’est de l’argent.

  2. Dany dit :

    Donc à la CNSS, il n y a que des familles altogovéennes?

  3. Shaq Hilaire dit :

    Je suis pour cette option.
    Effectivement, c’est le privé qui paie, aussi ce dernier devrait être le gestionnaire de cette structure.

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