China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) ambitionne d’étendre ses activités au Gabon, où elle opère déjà deux blocs offshores. La compagnie sollicite six nouveaux blocs et souhaite conclure des accords sur ces blocs avant décembre.

Les représentants du ministère du Pétrole à l’Africa Oil Week. © D.R.

 

Le Gabon était présent à l’Africa Oil Week organisée du 3 au 7 octobre à Cape Town, en Afrique du Sud. À l’issue de cette grand-messe, durant laquelle il a vanté l’attractivité de son bassin sédimentaire gabonais et du cadre juridique régissant le secteur pétrolier, le Gabon ne rentrera pas bredouille. En effet, le pays a réussi à convaincre plusieurs opérateurs à s’intéresser à son bassin sédimentaire qui n’a pas encore révélé tout son potentiel.

La promesse la plus prometteuse de signature de contrat a été faite par la société pétrolière China National Offshore Oil Corporation (CNOOC), une compagnie créée en 1982 et dont le capital est contrôlé en totalité par l’État chinois. Elle compte plusieurs filiales, certaines cotées à Hong Kong et à New York. CNOOC connait un peu bien le Gabon, où elle opère déjà sur deux blocs pétroliers en offshore. Elle sollicite 6 nouveaux blocs et souhaite conclure des accords sur ces blocs avant décembre.

«Nous les avons rassurés que le Gabon est ouvert à la signature des nouveaux contrats pétroliers», a affirmé le directeur général des Hydrocarbures. «J’ai instruit les techniciens du ministère afin que nous nous retrouvions d’ici le 15 octobre autour d’une table pour commencer à négocier les termes économiques et fiscaux des contrats», a ajouté Edgard Mbina Kombila. Parmi les sociétés pétrolières désireuses de s’implanter au Gabon, figurent en bonne place Welligence, Lukoil ou encore Tallos Corporation.

 

 
GR
 

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