Le ministre du Pétrole a pris part, le 5 octobre à Vienne (Autriche), à la 33e réunion ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). À cette occasion, Vincent de Paul Massassa a assuré que le Gabon allait respecter la réduction de la production décidée par l’Opep, en vue de stabiliser le marché international de l’or noir.

Vincent de Paul Massassa (extrême gauche), le 5 octobre 2022 à Vienne. © D.R.

 

La stabilisation du marché international du pétrole était au centre de la 33e réunion ministérielle de l’Organisation des Pays exportateurs de pétrole (Opep), le 5 octobre à Vienne (Autriche). Pour atteindre cet objectif, les pays membres de l’Opep, dont celui du Gabon, ont opté pour une réduction de la production totale à 2 millions de barils/jour, en vue de faire remonter les prix qui ont récemment chuté par crainte d’une récession.

À cette occasion, le ministre gabonais du Pétrole a réitéré la volonté du président Ali Bongo d’amener le Gabon à jouer pleinement son rôle dans la stabilisation du marché pétrolier. Le pays compte donc, comme en mars 2020, jouer sa partition. Car, «le prix du pétrole à un niveau appréciable constitue un réel atout pour la relance de notre économie», a affirmé Vincent de Paul Massassa.

En 2021, la production nationale de pétrole a atteint 10,04 millions de tonnes métriques (73,29 millions de barils) en baisse de 6,7% par rapport à 2020. Le pays vise une production pétrolière de 10,7 millions de tonnes métriques en 2022, dans son projet de loi de finance rectificative (PLFR). Cette ambition est-elle toujours d’actualité ou sera-t-elle revue à la baisse ?

La décision de l’Opep de baisser sa production de pétrole intervient pour soutenir le marché pétrolier dont les prix ont chuté ces dernières semaines pour se stabiliser entre 80 et 90 dollars le baril. Loin des niveaux atteints en mars dernier, à la suite de l’invasion par la Russie de l’Ukraine. Les prix du pétrole avaient alors frôlé les 140 dollars.

Cette 33e réunion ministérielle était très attendue et a donc alimenté les spéculations sur une réduction significative de la production de brut. Ce qui a impacté significativement les cours de pétrole qui sont repassés au-dessus des 90 dollars le baril.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Loozap dit :

    Baisse d’une production est égale à une baisse des revenus et de l’économie du pays

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