Initié avec l’appui de la Banque mondiale, le Projet de gestion de la faune et des conflits Homme-Eléphant (GeFaCHE) au Gabon prend en compte le bien-être des populations vivant dans les zones impactées. Pour les autorités gabonaises et leur partenaire, la mise en œuvre de la stratégie nationale de protection des ressources naturelles ne doit pas faire oublier les besoins et attentes des individus menacés par les pachydermes.

Le projet GeFaCHE financera des pompes hydrauliques pour les villages (photo d’illustration). © Gabonews.com

 

Articulé autour de 4 composantes (appui à la mise en œuvre du Plan national action ivoire (PANI), appui à la gestion intégrée « paysage » et à l’atténuation des conflits homme-éléphant, surveillance frontalière Gabon-Congo et coordination du projet, suivi et évaluation), le projet GeFaCHE a été initié par le Gabon avec l’appui de la Banque mondiale. Le but étant la mise en œuvre de la stratégie nationale de protection des ressources naturelles. Si l’objectif de ce projet est de réduire le braconnage des éléphants, celui-ci envisage dans le même temps d’accroître les avantages des communautés grâce à une meilleure gestion des conflits opposant les habitants aux pachydermes dans les zones-cibles, notamment au sud du pays, dans 4 parcs nationaux : Moukalaba-Doudou, Loango, Mayumba et Waka.

Les mesures d’amélioration des conditions de vie des populations

Comme convenu avec les populations impliquées, le projet financera des pompes hydrauliques pour les villages. La remise en état des routes d’accès aux parcs (financée par le projet), profitera également aux communautés, en améliorant leur accès aux marchés et en augmentant les flux de leurs productions, ainsi qu’en améliorant leur accès aux différents services disponibles dans les villes plus importantes.

De même, le projet apportera un appui durable à l’atténuation des CHE (conflits Homme-Eléphant) dans des communautés rurales où les techniques d’atténuation des CHE seront testées et leur efficacité évaluée. Ces actions aideront les communautés locales dans les zones ciblées et principalement aux femmes en charge de la production agricole et les plus affectées par les CHE.

Comme déjà indiquée, aucune restriction d’accès aux ressources naturelles n’est prévue par ce projet. Cependant, en cas de changement potentiel au cours de la mise en œuvre du projet, d’autres activités complémentaires seront définies de manière participative avec les populations qui seront potentiellement concernées. L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) devra assurer la coordination et la définition de ces activités en étroite collaboration avec les communautés.

Les mécanismes de participation des acteurs communautaires

Dans le cadre de ce projet, plusieurs mécanismes sont utilisés ou en cours pour impliquer les acteurs communautaires et les populations ciblent dans l’identification des enjeux et objectifs du projet. Il s’agit entre autres :

  • des séances d’information des acteurs/groupe cible ;
  • des ateliers d’élaboration des protocoles d’accord de gestion communautaire des aires protégées ;
  • des ateliers de validation avec les communautés à la base, des documents techniques de préparation du projet ;
  • de la préparation du programme de protection des éléphants.

Source : ANPN

 
GR
 

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