Les rapports périodiques sur les droits économiques, sociaux et culturels, la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et le Document de base commun sont au cœur d’un atelier de validation ouvert ce lundi 19 septembre, à Libreville. Les travaux ouverts par le ministre de la Justice, en charge des Droits de l’Homme, Erlyne Antonella Ndembet Damas, vont durer quatre jours et permettre d’amorcer le processus d’élaboration du rapport du 4e cycle d’examen périodique universel qui aura lieu dès janvier 2023.

Les participants et les officiels posant pour la postérité. © Gabonreview

 

Si le Gabon est exemplaire en matière de ratification des instruments internationaux des droits de l’homme, il reste que le pays accuse un grand retard en termes de soumission des rapports. C’est pour essayer de rattraper ce retard que se tient du 19 au 23 septembre, à Libreville, un séminaire visant la validation des rapports périodiques sur les droits économiques, sociaux et culturels, la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et le Document de base commun de l’équipe-pays des Nations unies.

Organisé en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, l’atelier ouvert par le ministre de la Justice en charge des Droits de l’homme, en présence de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Gabon, Savina Ammassari, permettra, entre autres, de finaliser deux rapports périodiques au titre des conventions contre la torture, les traitements cruels, inhumains et dégradants. Spécifiquement, il donne l’occasion de renforcer les connaissances du Comité interministériel sur les normes contenues dans les deux conventions et le Document de base, de contribuer à la vulgarisation des recommandations issues des derniers examens des Comités des deux conventions, de collecter les informations complémentaires en vue d’enrichir les deux drafts de rapports et le Document commun de base.

Soulignant que le Gabon a ratifié la majorité des instruments juridiques internationaux des droits de l’homme, le ministre de la Justice fait savoir que cela montre que les plus hautes autorités du pays en tête desquelles le président Ali Bongo Ondimba sont résolument engagés à respecter, protéger et réaliser les droits fondamentaux reconnus à toutes les personnes vivant sur le territoire ou placer sous sa juridiction.

Le ministre de la Justice, Erlyne Antonella Ndembet Damas et les participants à l’ouverture des travaux. © Gabonreview

Elle ajoute qu’«au nombre de ces mécanismes, il y a l’obligation qui est faite aux États d’élaborer et de soumettre périodiquement, devant les instances des Nations Unies, des rapports sur le niveau de mise en œuvre des engagements souscrits dans le cadre des différentes conventions». Tel est donc le cas du cycle d’examen périodique universel par lequel, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme, les États sont appelés à passer en revue les réalisations de l’ensemble des États membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme.

Savina Ammassari, quant à elle, laisse entendre que leur «espoir est que cet atelier débouche sur une plus grande préparation du gouvernement en amont et en aval, dans le processus de l’Examen périodique universel et dans le travail des autres mécanismes des droits de l’homme afin d’aboutir à une mise en œuvre plus effective et durable des recommandations issues des mécanismes internationaux relatifs aux droits de l’homme».

Les participants proviennent notamment du parlement, de Commission nationale des Droits de l’homme, de la société civile, de la Primature. Les travaux s’achèvent, le 23 septembre prochain.

 

 
GR
 

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