Football / Champions League africaine : Le Stade Mandji prêt à jeter l’éponge !

A six jours de son entrée en lice dans le tour préliminaire de la Champions League africaine, l’ASO Stade Mandji de Port-Gentil se trouve dos au mur. L’équipe de se dit prête à jeter l’éponge si le gouvernement, via le ministère des Sports ne réagit pas.

Le Stade Mandji se dit prêt à abandonner si la tutelle gouvernementale ne respecte pas ses engagements. © Gabonreview

Après son sacre au championnat national de première division, le club de la capitale économique était censé recevoir de la part du ministère le trophée de champion et une enveloppe de 80 millions de francs CFA. Seul le trophée lui a été remis. A ce jour, en dépit des nombreuses relances du comité directeur du Stade Mandji, aucune réponse favorable n’est venue de l’Etat. En dehors de la prime de champion, le ministère et la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) étaient également censés apporter leur soutien à la seule l’équipe représentant le Gabon. Rien n’a été fait à ce jour.

Pour financer sa campagne africaine, le club comptait sur toutes ces entrées et sur une dette de la Ligue nationale de football professionnelle (Linaf) pour avoir préfinancé lui-même certains déplacements lors du championnat national. De ce côté également, les choses restent statistiques.

Pire, en vue d’accueillir l’équipe adverse de Plateau United FC du Nigéria, le Stade Mandji doit non seulement financer son déplacement de Port-Gentil vers Franceville via Libreville, mais aussi  supporter tous les frais liés au transport de l’équipe nigériane de Libreville vers Franceville, payer la location du stade Rénovation de Franceville, payer la location du transport local, supporter les frais de séjour des officiels, de la presse, de la sécurité et de toute la logistique liée à l’organisation du match.

En évaluant toutes ces dépenses, le club se dit prêt à abandonner si la tutelle ministérielle ne respecte pas ses engagements.

Côté sportif, joueurs et staff technique sont dans une dynamique positive en dépit d’une préparation tronquée faute, là aussi,  d’absence de moyens pour une mise au vert qui aurait de se faire il y a quelques semaines.