Gabon : Le viol, une «arme» à craindre à Port-Gentil
Lors de la dernière session criminelle ordinaire de Port-Gentil, la capitale économique, le marqueur a affiché 23 affaires relatives au viol sur 45 dossiers examinés. Ce qui donne des sueurs froides dans la mesure où l’on sait l’impact d’un tel acte sur les victimes et dans la société.
Faisant le bilan de la dernière session criminelle ordinaire de Port-Gentil, le procureur général près la Cour d’appel judiciaire de la ville, Édith-Christiane Mvou Loubamono, s’est indignée, dans les colonnes du quotidien l’Union de ce 25 août, de l’ampleur des crimes de viol dans la capitale économique. En effet, ces actes réprimandables affichent une courbe ascendante dans la ville de sable au point qu’on parle désormais de fléau.
Si le viol est défini comme l’«acte par lequel une personne en force une autre à avoir des relations sexuelles avec elle, par violence», ce geste est en train de prendre de l’ampleur dans la capitale économique du Gabon. En effet, les crimes de viol sur mineur ont occupé une place non négligeable au cours de cette session criminelle ordinaire. «Les crimes de viols étaient exactement au nombre de 23 sur 45 dossiers examinés», a déclaré le procureur général.
Édith-Christiane Mvou Loubamono note que «C’est un constat amer et préoccupant, en ce que ce crime est un fléau qui touche l’ensemble des couches de la population de l’Ogooué-Maritime» et ajoute que «ces crimes sont d’autant plus préoccupants qu’ils sont commis, dans la plupart des cas, dans la cellule familiale».
Questionnée, la population a du mal à expliquer le penchant des uns pour ce crime qui gagne du terrain et marque à jamais. Dans ce contexte, elles appellent les autorités à engager des actions de sensibilisation et de prévention afin d’éviter que «cet acte ne devienne une arme de destruction massive», au-delà de l’action de la justice à l’encontre des auteurs de tels actes.
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