Parmi les étapes proposées par Ondo Ossa lors de sa dernière conférence de presse visant le «redressement national», figure l’abandon du sentiment «anti-occidental» et «anti-français» qui, selon lui, est contreproductif.

«Les partenaires, autant qu’ils sont, défendent avant tout leurs intérêts et ceux de leurs pays». © Gabonreview

 

Exposant lors d’une conférence de presse, le 13 août dernier, sur le thème consacré au «redressement du Gabon» dans la mesure où il estime qu’«on nous a comprimés pendant 50 ans» et qu’il faut qu’«on en sorte», l’universitaire et opposant Albert Ondo Ossa a proposé un cheminement à plusieurs étapes pour arriver à cet objectif. En troisième étape figure son ambition de voir les Gabonais se départir du sentiment «anti-occidental» et «antifrançais». 

Récemment au Gabon, certains acteurs politiques ont annoncé des manifestations, interdites, pour exiger le départ de l’armée française au Gabon, tandis que d’autres faisaient savoir qu’ils feraient réviser tous les accords de coopérations liant Libreville à Paris s’ils étaient portés à la magistrature suprême. Ce qui ne semble pas être un objectif pour le professeur Albert Ondo Ossa qui pense plutôt le contraire. 

S’il ne doute pas que «la France et la «françafrique» sont fondamentalement responsables de nos maux», il demande néanmoins de «prendre le temps de réfléchir en ayant pour socle exclusif les intérêts de notre population et de notre pays dans un monde multipolaire où dominent les rapports de force». 

L’économiste fait savoir que l’on doit comprendre que les partenaires, autant qu’ils sont, défendent avant tout leurs intérêts et ceux de leurs pays et, c’est légitime. «Qu’on soit Indonésien, Malaisien, Libanais, Marocain ou même Français et autres, tout étranger est là pour faire prospérer ses affaires et défendre ses intérêts propres ainsi que ceux de son pays d’origine», a-t-il dit, ajoutant que «personne n’est dupe». 

Il invite les Gabonais à en faire autant, car le comportement et la détermination des uns et des autres amèneront «nos partenaires à nous prendre au sérieux et à accepter que la défense de leurs intérêts soit compatible avec la défense des nôtres, notamment en termes de démocratie, droits de l’homme et de développement économique en général». Le Pr. Ondo Ossa fait remarquer que «ce qui est affligeant, c’est que de nombreux politiques gabonais rêvent juste de prendre la place des Bongo et de piller le pays allègrement eux aussi». 

Les deux autres étapes pour le redressement national reposent sur la restauration de la dignité du peuple gabonais et un développement harmonieux du pays qui passent par la mise à l’écart préalable d’Ali Bongo et de son challenger à la dernière présidentielle, Jean Ping, pendant une transition pouvant aller de 12 à 24 mois.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Prendre la place des Bongo pour piller aussi le pays, je ne crois pas ce que tu écris, mon fils. Tous les Gabonais ne sont pas des rapaces à l’image des Bongo-Valentin. La France aussi est prédatrice de nos richesses. Elle lui sera extrêmement difficile de partir de notre pays. Notre pays est bien encore une vache extrêmement grasse et bien portante.

    Vous auriez du m’écouter (me lire) au début de mes interventions. Pour nous en sortir VRAIMENT, il nous faut CHASSER à la fois les Bongo et les Valentin, mais aussi la nébuleuse francafrique.

  2. Jean jacques dit :

    De n’importe un vrai pauvre type quoi les occidentaux ont trop fait du mal tuer tuer et tuer les leaders africains tu viens avec tes sales paroles anti occidentaux les gens qui ont fait du mal non l’heure est arrivée de tous les pays africains de coopérer plus avec les autres pays.pas occidentaux.

  3. Brunhy dit :

    Je ne suis pas de votre avis concernant la France. Le Gabon aurait eu un autre destin si la France n’aurait pas interférer dans la politique nationale au gré de ses intérêts. En effet, Président Léon MBA est une faute politique installé par la France alors que Jean Hilaire Obame était le choix des Gabonais. Puis survient le coup d’état de 1964 qui voulait restaurer la vérité des urnes et faire rentrer le Gabon dans la modernité. Hélas,la France est venu intervenir dans un pays souverain sans accord militaire afin de nous maintenir la tête sous l’eau. Après, Leon MBA, la France installe un Gabonais d’adoption, Omar Bongo, qui fit de ce pays une réserve de la France sous l’impulsion de cette dernière. Cette mascarade continue sous Ali9, malgré son piteux état. Par conséquent, la France est l’ennemi premier des Gabonais. Que fait des ressortissant Français dans l’armée Gabonais, particulièrement dans la Garde Républicaine? Est-ce normale d’avoir des français à l’intérieur en 62 ans d’indépendance? Pourquoi ces Français sont-ils à la manœuvre lors des tueries de masse sans être inquiètés par la France ? La Cour Pénale Internationale est pour les Africains qui se rebelle contre l’oligarchie mondiale.

  4. MODIMBO dit :

    Seriez vous hypocrite pour ne pas dire jaloux ou tout simplement haineux du Pr à cause de la positivité de ses dires?

  5. moundounga dit :

    Bjr. je pose toujours la meme question, cette fois cela fait suite au dermier paragraphe. Quelle sont les moyens proposés par le leader du « redresement national pour il le proclamme si bien  » la mise à l’écart préalable d’Ali Bongo et de son challenger à la dernière présidentielle, Jean Ping ? Amen.

  6. Jean jacques dit :

    Qui est ping? Quelqu’un qui devenu aujourd’hui grâce à cette famille Bongo qu’il insulte soyons sérieux quelqu’un une malette d’argent disparaît en France or il a détourné cet ‘agent.ping fait parti de ceux qui ont saboter le projet belingavous voulez qu’on ouvre les dossiers de votre Ping?.

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