La Baie des Rois nourrit plusieurs ambitions parmi lesquelles : attirer des entreprises, créer des emplois, de la valeur et des opportunités. En gros, le projet qui s’inscrit dans l’évolution du front de mer de Libreville, vise à booster l’attractivité du centre-ville de la capitale gabonaise.

Avec de telles infrastructures, les entreprises devraient se bousculer au portillon de la Baie des Rois. © D.R.

 

Lentement mais surement, le projet de La Baie des Rois suit son cours. Piloté par la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), ce projet nourrit plusieurs ambitions, dont celle de retravailler l’attractivité du centre-ville de la capitale gabonaise.

«Ce type de projets est en concurrence avec d’autres sur le continent. Si on le construit, c’est pour attirer des entreprises, créer des emplois, créer de la valeur, créer des opportunités. Mais d’autres villes africaines font ça. Et quand vous discutez avec un hôtelier ou une entreprise qui va s’implanter, vous êtes en concurrence avec d’autres sites à Abidjan, Dakar, Casablanca. Si telle ou telle entreprise choisi de venir s’installer au Gabon plutôt qu’ailleurs, c’est à cause des conditions d’attractivités», a expliqué le directeur général de FMCT, le 18 août à Libreville.

Selon Emmanuel Edane, le site ne manque pas d’atouts : il est idéalement situé au centre-ville, à côté d’une route existante, au bord de mer et à 30 minutes (en bateau) du parc national de Pongara. «Aucune capitale africaine n’est à 30 minutes de visiter des éléphants ou des hippopotames», a-t-il laissé entendre. «Et ces atouts, nous les présentons à tout le monde», a ajouté Emmanuel Edane. Mais le point le plus important pour la filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), et certainement pour les Gabonais, est que La Baie des Rois est l’un des sites les plus chargés de l’histoire de Libreville.

500 ans d’évolution urbaine

«C’est un élément qu’on va retrouver dans le projet. On ne réalise pas un projet juste pour faire joli avec de somptueux bâtiments. Si tel était le cas, on n’avait pas besoin de faire la Baie des Rois. Mais, faire une ville durable requiert plusieurs éléments. Sur ce site-là, les explorateurs ont rencontré les premières populations locales ; l’Elisia a débarqué des esclaves ; Sainte-Marie, première mission religieuse, dont la première église a été faite avec des restes de bateaux ; Batterie IV, il y avait des canons contre les Allemands, etc. Et faire la ville pour nous, c’est aussi se rappeler tout ça. Et dans les composantes du projet, son nom, sa structuration, ce qui va être proposé, il y a cette partie d’histoire, cette partie de mémoire des peuples», a détaillé Emmanuel Edane.

En gros, La Baie des rois c’est 500 ans d’évolution urbaine, pense FMCT. «Il y avait le site tel qu’il était en 1472 lorsque les Portugais sont arrivés ; il y a eu les Néerlandais, les Français, il y a eu le premier port commercial, le wharf, fin du 19e siècle…Donc nous sommes en pleine mutation. Une ville ça évolue et elle évoluera encore. Nous nous inscrivons juste dans l’évolution du front de mer de Libreville : proposer une nouvelle façon de faire la ville», a conclu Emmanuel Edane.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Voici un projet ambitieux pour « Booster l’attractivité »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Diamniadio

  2. Eyogol dit :

    Lol vous êtes deswannes comme moi

  3. Léa NGOUA dit :

    Quelle infrastructure?

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