Il a fallu qu’il y ait mort d’homme pour que les services compétents se mobilisent à Makokou. Après la mort de François Edo, étripé par un éléphant au village Nsimitang, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, les services des Eaux et Forêts ont mené une battue qui a conduit à l’abattage du pachyderme ce 18 août. 

L’éléphant à l’origine de la mort de sieur François Edo. © AGP

 

L’éléphant à l’origine de la mort de sieur François Edo, chasseur au village Nsimitang, à une dizaine de kilomètres de Makokou, a été tué ce 18 août. Le pachyderme a été abattu au terme de deux jours d’une battue rondement menée par les services des Eaux et Forêts, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP). «On a mis une équipe sur le terrain. On l’a traqué pendant deux jours. C’était difficile de le localiser là où il se trouvait» ont indiqué les agents des Eaux et Forêts.

Le 12 août, François Edo, un autochtone du village Nsimitang, a été brutalement tué par un éléphant lors d’une attaque dans sa plantation. Il a été éventré par l’animal. L’homme s’activait dans ses activités champêtres quand il a été surpris par l’animal qui a immédiatement chargé. «Il sera traîné sur plusieurs mètres, éventré, les entrailles dehors».

La nouvelle de ce décès brutal a provoqué la colère de la population qui estimait avoir «suffisamment interpellé le gouvernement sans obtenir de véritables solutions» sur les attaques des éléphants. François Edo constitue la troisième victime des éléphants dans la province depuis près d’un an. 

 
GR
 

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