Ancien footballeur gabonais, ex-capitaine de l’équipe nationale reconverti à la musique à la fin de sa carrière sportive et auteur de plusieurs titres à succès, Yve Delbrah a tiré sa révérence, le 21 juillet, dans une structure hospitalière française.

Yves Delbrah, artiste, auteur-compositeur et interprète, ancien capitaine de l’équipe nationale de football. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Présenté par la critique comme une «perle rare de la rumba gabonaise», celui qui expliquait dans l’une de ses interviews, il y a quelques années, que son public du football l’a suivi dans la chanson est décédé le 21 juillet en France. Il s’agit d’Yves Delbrah, ancien capitaine de l’équipe nationale, officier de l’armée gabonaise, et surtout un excellent chanteur de la rumba gabonaise, bien connu du public.

Artiste, auteur-compositeur et interprète, Yves Delbrah a fait vibrer et voyager les mélomanes des quatre coins du pays et au-delà du Gabon. Auteur d’au moins six albums, il a été footballeur avant de se reconvertir dans la musique. Il a embrassé le grand public à la sortie de l’album «Aluani» (1995), dans lequel figure sa chanson mythique, devenue un classique «Efemo».

Il a produit six album parmi lesquels «Mamayé (2004)», «Walewana (2011). On y retrouve des chansons telles que «N’tchilo» «Nwandi», « Ilovalovi», «Ikambibé», «Emeno Azingo». Des chansons qui ont promu ce haut gradé de l’armée gabonaise à la retraite, au rang de  «géant de la Rumba gabonaise».

Yves Delbrah a côtoyé des grands noms de la musique gabonais à l’instar de Prince Maruis, Martin Rompavet et Olivier N’goma. Sur la scène continentale, il a été notamment aux côtés du Congolais Papa Wemba et de l’Ivoirienne Monique Seka.

L’ancien footballeur s’est également essayé à la littérature. En 2021, il a publié aux éditions Les trois colonnes, à Paris, «Lueurs du crépuscule». Une «célébration du bien sur le mal avec l’espoir d’un lendemain meilleur pour honorer ainsi la vie, qui éclaire l’existence dans ce monde de couleurs et ainsi nous éloigne du chagrin».

Le 21 juillet, l’artiste né le 11 octobre 1958 à Port-Gentil, a rejoint le Panthéon des artistes africains où séjournent désormais une belle brochette de stars à l’exemple de Manu Dibango, Papa Wemba, Mariam Makéba, Césaria Evora, Oliver N’goma, etc.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Dinace dit :

    Yves Delbrah est l’un des meilleurs talents musicaux de notre pays. Que dire de l’auteur du chant « Nkani »? Tu nous a donné le sourire, la joie et goût d’être gabonais avec tes chansons aux colorations nostalgiques. Que Dieu te bénisse là où tu es papa…

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