Créée en 2014 pour gérer les pensions ainsi que les prestations familiales et sociales des agents de l’État, la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’État (CPPF) pourrait connaître des difficultés si elle n’est pas réformée. Le PCA de la CPPF l’a clairement fait savoir le 19 juillet au Premier ministre.

Moment de l’audience accordée par Rose Christiane Ossouka Raponda. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Le 19 juillet, le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a accordé une audience à François Engongah Owono, le président du Conseil d’administration (PCA) de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’État (CPPF). Selon ce dernier, il était question de présenter au chef du gouvernement la situation actuelle de la Caisse et de faire état de certains problèmes que connaît la CPPF dans son fonctionnement.

«La Caisse je ne dirai pas qu’elle connaît des difficultés, mais elle risque de connaître des difficultés si on ne fait rien», a déclaré François Engongah Owono estimant que la réforme de cet établissement est nécessaire. «Donc nous avons posé ce problème à Mme le Premier ministre qui a totalement bien compris et qui a donné des instructions que nous allons appliquer», a-t-il dit.

La CPPF a été créée en 2014, et c’est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et jouissant d’une autonomie de gestion administrative et financière. Elle a pour mission de garantir et faciliter aux agents de l’État l’accès aux prestations sociales. Dans ce cadre, elle assure la liquidation et le paiement mensuel des pensions et des prestations familiales. Notamment, les pensions de vieillesse et de réversion, les prestations familiales et sociales ainsi que les risques professionnels dont les accidents de travail, les maladies professionnelles et l’invalidité.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire