Gabon : Batouala bientôt doté d’une mini centrale solaire

Le ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a lancé, le 14 juillet, les travaux d’hybridation de la centrale électrique du district de Batouala. Une réalisation inscrite dans le cadre du Projet d’accès aux services de base en milieu rural et renforcement des capacités (Pasbmir). 

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et les officiels lors du lancement des travaux. © D.R.

Le Projet d’accès aux services de base en milieu rural et renforcement des capacités (Pasbmir) a démarré dans le district de Batouala, dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Il a été lancé le 14 juillet par le ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Ce segment est consacré à la construction d’une mini centrale solaire devant augmenter l’électricité déjà fournie par la centrale thermique gasoil existante. 

Le gouvernement gabonais, s’appuyant respectivement sur le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), le Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP) et le Plan d’accélération de la transformation (PAT) s’est assigné une double tâche en matière d’énergie et d’hydraulique : l’atteinte d’un taux global d’électrification rurale de 80 % à l’horizon 2025 contre 15 % actuellement ; et un accès aux infrastructures d’hydrauliques villageoises à hauteur de 80% d’ici 2025 contre 39% actuellement.

«Engagés dans le cadre des programme Pasbmir, ces travaux vont consister en la construction d’une mini centrale solaire, qui viendra en soutien à la centrale thermique gasoil existante afin d’améliorer l’offre d’énergie électrique dans cette localité et de mettre un terme à la dégradation du service liée notamment au problème récurrent d’approvisionnement en carburant», fait savoir Bilie-By-Nze.

Si toutes les conditions sont réunies, ces travaux devront s’achever à fin décembre 2022. Toute chose qui devrait permettre de répondre aux attentes de la population de cette localité, notamment en matière d’électricité. Car, selon le PAT, le Gabon veut électrifier les localités rurales les plus reculées du pays et de nombreux efforts sont consentis dans ce sens par l’Etat en partenariat avec les organisations internationales telles que la Banque mondiale (BM) qui finance le Pasbmir ou la Banque africaine de développement (BAD).