Comptant désormais parmi les pays du continent qui bénéficient de l’appui de la fondation Sabine Plattner African Charities (SPAC) et de l’ONG Leadership for conservation in Africa (LCA), le Gabon envisage d’inscrire dès la rentrée prochaine la protection de l’environnement au programme scolaire pour faire des élèves des «écocitoyens».

Moment de la signature de l’accord, le 8 juillet 2022, à Libreville. © D.R.

 

Représenté par le ministère des Eaux et Forêts et le ministère de l’Éducation nationale, l’État gabonais a signé le 8 juillet dernier à Libreville un protocole d’accord avec la fondation Sabine Plattner African Charities (SPAC) et l’ONG Leadership for conservation (LCA) dans le cadre du projet pilote d’éducation à l’environnement, «EduConsercation», lancé il y a quelques années d’abord au Maroc, au Sénégal et en République démocratique du Congo. Le Gabon est donc le 2e pays d’Afrique centrale qui bénéficiera de l’appui des deux organisations.

Au gouvernement gabonais, cet accord a été accueilli comme «un partenariat salutaire», d’autant qu’il cadre avec les ambitions des plus hautes autorités du pays reconnues mondialement pour leur engagement en faveur de la protection de la nature. «Ce qui est appréciable avec cet accord, c’est qu’il ne s’agit pas d’une solution toute faite, mais il sera également porté par nos collaborateurs au sein du ministère de l’Éducation nationale et par nos experts nationaux pour le perfectionner et l’adapter à notre contexte», a réagi Camélia Ntoutoume Leclercq lors de la cérémonie de signature.

La ministre a en effet estimé que ce partenariat avec la SPAC et LCA «est une bonne chose pour nos enfants qui doivent être des éco-citoyens», pour les empêcher de «participer à un désastre mondial». Des la rentrée scolaire prochaine, l’on s’attend donc à l’intégration dans le programme d’un cours sur la protection de l’environnement.

Dans les pays où la SPAC et LCA agissent déjà à travers le projet pilote « EduConservation », des thématiques précises sont intégrées dans les cours de SVT (Science de la vie et de la terre) et d’histoire-géographie. Pour les plus petits, les deux organisations ont élaboré dès 2016 un cahier d’activités, et un cahier d’instructions pour les enseignants, tous deux au format papier et numérique. L’objectif étant de «mettre l’éducation au service de la conservation de la biodiversité et des écosystèmes sensibles»

 
GR
 

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