L’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) a interpellé le président de la République, le 9 juillet à Libreville, sur la situation qui prévaut au sein de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). «Toute idée de liquidation ou de cession de la CNSS à des tiers est à proscrire», a déclaré l’association œuvrant à l’amélioration des conditions de vie du retraité.

Face à la détresse des retraités (photo), «Toute idée de liquidation ou de cession de la CNSS à des tiers est à proscrire» : le petit coup de pression de l’Anareg à Ali Bongo, le 9 juillet 2022. © Gabonreview

 

La protection sociale dans un Etat est une responsabilité régalienne. C’est en ces termes que l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) a interpellé le président de la République, le 9 juillet à Libreville, sur la situation qui prévaut au sein de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Œuvrant à l’amélioration des conditions de vie du  retraité, l’Anareg a ainsi demandé à Ali Bongo, dont le souci permanent est l’amélioration du bien-être des Gabonais, à «raviver les consultations entre le patronat et les syndicats en associant les groupements représentatifs des retraités, afin que des dispositions idoines et légales soient mises en place pour pérenniser l’institution CNSS, patrimoine commun à tous les travailleurs, et au-delà, tous les Gabonais».

«Toute idée de liquidation ou de cession de la CNSS à des tiers est à proscrire», a également ajouté le groupement dont l’autre mission est d’apporter son expérience à la résolution des difficultés auxquelles sont confrontés les organismes de sécurité sociale, afin d’assurer leur pérennité. Dans ce sens, l’Anareg s’est dite disposée à «contribuer et à participer de manière effective aux travaux des différents Comités ou Commissions mis en place pour le redressement durable des Caisses de sécurité sociales, au bonheur des retraités actuels et futurs dont dépend le paiement régulier de la juste pension».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire