Agriculture : la ZAP de Kango officiellement lancée
17 mois après les souscriptions ayant enregistré 600 parcelles attribuées à 5 localités du pays, la Zone agricole à forte productivité (Zap) de Kango (Estuaire) a officiellement été lancée le week-end écoulé avec l’objectif renouvelé de parvenir d’ici à 2025 à la production de 50% des aliments consommés au Gabon.
Conformément aux objectifs du gouvernement en termes de réduction du taux d’importations des denrées alimentaires, les Zones agricoles à forte productivité du Gabon (Zap) sont en passe d’être toutes lancées dans les trois provinces initialement identifiées par les autorités pour accueillir le projet. La semaine dernière, c’est la zone de Kango qui a été la première à se lancer. La cérémonie officielle a mobilisé trois ministres dont les différents services sont intervenus à divers niveaux.
«Le ministère des Eaux et Forêts a participé aux travaux d’aménagement, de déboisement, de délimitation des blocs ainsi qu’aux travaux de valorisation des essences qui sont contenues dans ces blocs», a revendiqué Michel Stéphane Bonda, ministre délégué aux Eaux et Forêts.
Parce que ce projet nécessite l’adhésion du plus grand nombre, et particulièrement celle des investisseurs, le ministre de la Promotion des investissements s’est engagé pour sa part à le promouvoir dans un premier temps sur l’ensemble du territoire national. «Les missions qui sont les miennes sont de promouvoir ces zones, d’abord à l’intérieur du pays, parce que je les investisseurs sont d’abord à l’intérieur du pays et ensuite à l’extérieur de celui-ci», a promis Hugues Mbandinga Madiya, tout en se réjouissant de «l’unité d’action du gouvernement» dans la conduite de ce projet censé lancer le Gabon sur la voie de son autosuffisance alimentaire.
S’agissant de la préoccupation liées au conflit Homme/Éléphant qui sévit dans plusieurs localités du pays, et Kango ne fait pas exception, Michel Stéphane Bonda a assuré que l’administration qu’il dirige aux côtés du Pr Lee White entend tout mettre en œuvre pour éviter que les cultures soient détruites. «Le ministère des Eaux et Forêts via son instrument technique, la direction générale de la Faune et des Aires protégées va procéder dans toutes les Zap à une pause de barrière électrique, pour protéger ces bassins agricoles des attaques des pachydermes», a annoncé le membre du gouvernement.
D’une superficie brute de 23 000 hectares, la Zap de Kango peut accueillir diverses cultures, selon les spéculations du gouvernement : la banane, les plantes à tubercules, les plantes maraîchères et fruitières et même le maïs, le soja, l’arachide, le concombre, etc.
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