Don du sang : Le Gabon toujours en quête de plus des donneurs

Le Gabon a célébré le 14 juin, la Journée mondiale du donneur de sang. Sous le thème «Donner son sang : un acte de solidarité !», le pays dont le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) peine à atteindre ses objectifs en matière de disponibilité du sang, a lancé un appel à plus de donneurs.

Un volontaire donnant de son sang. © D.R.

Chaque année à travers le monde se célèbre le 14 juin la Journée mondiale du donneur de sang. Si à l’occasion, les donneurs de sang volontaires sont remerciés pour le geste jugé salvateur, la manifestation permet aussi de sensibiliser l’opinion à la nécessité de donner du sang régulièrement.

L’idée, assurer la disponibilité de sang pour les patients qui en ont besoin. Sous le thème «Donner son sang : un acte de solidarité !», le Gabon a célébré cette journée aussi bien à Libreville où des volontaires se sont succédés au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour des dons ainsi que dans l’hinterland où dans certains cas, les responsables des centre hospitaliers ont reçu des dons de la Croix Rouge et des forces de l’ordre.

Le pays peine pour ainsi dire, à avoir des stocks de sang proportionnels à la demande. D’où, un appel à plus de donneurs. Selon le ministre de la Santé, durant les 2 ans de Covid-19, l’objectif que s’est fixé le CNTS a été ralenti. «Notamment celui de pouvoir assurer 100% la disponibilité du sang», a précisé Guy-Patrick Obiang.

Pour lui, l’idée avec le thème de cette année est «de secourir et d’apporter son soutien aux personnes malades qui ont besoin du sang, aux personnes accidentées qui ont besoin du sang et finalement donner la vie à son prochain et aux personnes qui sont vulnérables».

«C’est pourquoi nous invitons tous à être volontaires, être donneurs de sang pour pouvoir sauver des vies», a-t-il dit. Le Gabon, rappelle-t-on, prélève environ 23 000 poches de sang par an. «Un peu en deçà de la demande» même si, selon le Dr Olivier Rebienot Pellegrin, le directeur du CNTS, en 2018 le Centre a reçu 30 % de donneurs bénévoles pour 70 % de dons familiaux. En 2021, ce taux est monté à 60% de dons bénévoles pour 40 % de dons familiaux. Soit, un bond de 30 % pourtant encore insuffisant.