Port-Gentil : Pour avoir violé et enceinté la fille de son défunt jumeau, Éric Moukagni écope de 10ans de prison
Eric Moukagni, Gabonais la trentaine révolue, vient d’écoper de 10 ans de réclusion criminelle pour avoir violée la fille de son défunt frère jumeau âgée de 11 ans au moment des faits.
Le quartier Vérité divine situé dans le 1er arrondissement de Port-Gentil a été le théâtre d’une horreur sexuelle entre un tonton violeur et la fille de son défunt frère jumeau. Courant avril 2020 pendant qu’elle habitait paisiblement dans la maison de son oncle paternel, Éric Moukagni, Gabonais la trentaine révolue et célibataire sans enfant, par décision de sa mère ; la petite Sergina Issaga, 11 ans aux moments des faits, était la proie du frère jumeau de son père décédé tragiquement.
En effet, chaque nuit, il entrait frauduleusement dans la pièce ou couchait sa nièce pour assouvir ses pulsions sexuelle. Il prenait le soin de lui servir du jus drogué avant de passer à l’acte. Une fois à l’intérieur, il enlevait les vêtements de sa nièce et introduisait son pénis dans le sexe de l’enfant. Malgré la drogue, la gamine se réveillait quand-même de ce profond sommeil et surprendre son oncle sur elle en pleine action. Fort heureusement, car c’est en allant chez une sœur en Christ que celle-ci constante que la morphologie de l’enfant avait changé.
Elle décide d’effectuer des examens médicaux approfondis afin de savoir la cause réelle de ce changement corporel. Les résultats révèlent qu’elle est enceinte de 18 semaines. Questionnée, elle va indiquer Éric Moukagni qu’elle appelait affectueusement «papa» comme l’auteur de cette grossesse. Informée, la tante de la victime, Clarisse Moulatsa emmène rapidement la fille dans une structure sanitaire de la place pour une ultime vérification. La petite est effectivement enceinte.
Elle saisit immédiatement la police qui met la main sur l’oncle incestueux qui est passé aux avoeux. ‹‹J’ai commis des actes de pénétrations sexuelles sur la jeune Sergina Issaga, ma nièce››. Des déclarations qu’il n’a pas hésité à réitérer devant le magistrat instructeur. Le mardi 14 juin à la barre, il précisait avoir eu à deux reprises des rapports sexuels avec la précitée. Le procureur a requis 10 ans de prison assortis d’une amande de 5.000.000 de FCFA. Me Bérenger Nze commis pour la défense, a plaidé l’humanisme du tribunal, tout en sollicitant une seconde chance pour l’accusé. Sa requête n’a pas prospéré puisqu’il a été condamné à 10 ans de prison, même si l’amande a été ramenée à 200.000 francs CFA.
Il convient de précise que dans la ville de Port-Gentil, le viol sur mineur de – 18 ans est un phénomène récurrent. Sur 45 dossiers des sessions criminelles, 26 cas concernent essentiellement les viols sur mineurs. Ce qui démontre à suffisance que le phénomène s’engraisse et touche plusieurs familles.
1 Commentaire
Bjr. Souvent je me demande qui l’on juge finalement? Parce qu’un jugement a pour but d’être dissuasif. Or à la lecture du dernier paragraphe de l’article il est lu ceci » Sur 45 dossiers des sessions criminelles, 26 cas concernent essentiellement les viols sur mineurs. Ce qui démontre à suffisance que le phénomène s’engraisse et touche plusieurs familles ». En français facile cela signifie que 200.000 fcfa d’amende plus 10 ans de prison ne s’accomode plus de nos jours (2022). Il faut repenser le Droit sur ce pan de la « criminelle » sinon comme c’est souvent le cas sous d’autres cieux ET SOUS FORME CYCLIQUE, les victimes d’aujourd’hui seront les bourreaux de demain. Amen.