Prenant également en compte la Guinée équatoriale et le Congo, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé jeudi 9 juin à Libreville le Projet d’appui à l’intensification durable de la production à travers des systèmes de culture protégés, adaptés, et à la sensibilisation sur les bonnes pratiques d’irrigation en zones urbaines d’Afrique centrale.

Photo de famille avec les participants de l’atelier, le 9 juin 2022, à Libreville. © Twitter/FAO

 

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ellah, a pris part au lancement officiel du projet. © Twitter/FAO

À l’instar de la Guinée équatoriale et du Congo, le Gabon devrait à nouveau tirer profit de l’expertise de la FAO en matière de systèmes de culture et de bonnes pratiques d’irrigation en zones urbaines. Au nom d’Hélder Muteia, coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Représentant de la FAO au Gabon et à Sao Tomé et Principe, Aissa Mamadoul Taibou a officiellement lancé jeudi à Libreville le projet y relatif, qui vise, entre autres, l’intensification durable de la production à travers des systèmes de culture protégés et adaptés. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ellah, a pris part à cet évènement qui, selon la Chargée de Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la faim et la malnutrition dans le monde d’une part et la volonté d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’autre part.

Et si la FAO juge opportun cette initiative, c’est que le développement agricole sur le continent, et particulièrement dans la sous-région, en dépit d’un énorme potentiel et des atouts importants, peine encore à participer pleinement à un véritable essor économique et social au profit des populations. «La productivité agricole en Afrique centrale demeure faible, mais il existe un solide potentiel de développement pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région. La mise en place d’une production agricole durable est essentielle à travers des stratégies efficaces pour une croissance économique durable et partagée afin d’améliorer les conditions de vie des femmes, des hommes et des enfants», estime Aissa Mamadoul Taibou.

Aissa Mamadoul Taibou, Chargée de Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale. © Twitter/FAO

Un accompagnement technique

Aussi, assurant du bienfondé de cette nouvelle «coopération technique» en faveur des trois pays, la FAO précise-t-elle qu’«il s’agit d’une initiative visant à intensifier durablement la production, à améliorer la productivité, tout en faisant la promotion des techniques de production innovantes et en renforçant les capacités des acteurs du secteur agricole notamment les producteurs maraîchers et les techniciens d’encadrement».

L’ambition de ce projet est de renforcer les capacités productives des systèmes de productions agricoles, de sensibiliser et former les acteurs du secteur agricole, notamment les personnels d’encadrement et de vulgarisation sur les opportunités de production sous-abri adaptées au contexte local pour une agriculture sensible à la nutrition et de disposer d’un Guide pratique élaboré pour servir de document de référence des Cultures protégées au Gabon et en Afrique centrale, a énuméré la Chargée de Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

 

 

 
GR
 

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