Se défendant de s’être davantage enrichi avec les Coupes d’Afrique des nations (Can) de football organisées par le Gabon (2012, U17 et Seniors 2017) et pour lesquelles il était Haut-Commissaire, la première fortune du Gabon, patron de plusieurs entreprises prospères dans le pays, Christian Kerangall répond via l’interview publiée, le 31 mai dans L’Union. Il aurait travaillé sur ces organisations 5 années durant avec «un cancer du poumon» et sans ses «défraiements».

Haut-Commissaire pour l’organisation des Can 2012 et 2017 (U17 et Seniors), Christian Kerangall, assure s’est enrichi en choses non-monétaires. © Gabonreview

 

Christian Kerangall, l’un des hommes d’affaires les plus influents du Gabon, s’est livré dans une interview exclusive au quotidien L’Union du 31 mai. Peu connu du public gabonais, mais connu comme ayant été le métronome des organisations des Coupes d’Afrique des Nations (Can) de football organisées par le Gabon en 2012 et U17 et Seniors 2017. Il a souvent et régulièrement été soupçonné d’avoir augmenté sa fortune, déjà colossale, avec les fonds issus de ces événements. Que non ! Se défend-t-il.

«Un peu de pudeur, j’ai travaillé 5 ans pour notre pays pour les trois Can, avec un cancer en rémission et n’ai rien demandé, même pas mes défraiements. C’était le prix de ma liberté d’action», a-t-il fait savoir.

Dans cet entretien où il explique que ces organisations lui ont permis d’«ouvrir les yeux sur les réalités du quotidien autour d’un président», le Président directeur général (PDG) de la Compagnie du Komo – Groupe contrôlant au Gabon une dizaine d’entreprises-, assure qu’il s’est plutôt enrichi des choses non-monétaires. «La première, c’est celle que l’on a évoqué juste avant quant aux difficultés que peut rencontrer le chef pour réussir, la seconde c’est lorsque l’on joue collectif pour le pays on peut réussir et, les «Cocaniens» l’ont montré, la troisième, en tant qu’investisseur, je continue à croire en notre pays et surtout à penser que tous ensemble nous réussirons», assure-t-il.

Christian Kerangall insiste sur le fait «qu’on se connait tous» au Gabon. Il laisse donc entendre que «son patrimoine personnel principal est connu et visible : 40% de Sogafric et moins de 5% de BGFI». Et avec ironie, il déclare encore : «Mais, je suis l’homme le plus riche du Gabon. Mais pas de la richesse matérielle que vous évoquez. J’y ai mon histoire, mes amis intimes, ma liberté d’expression…Je suis le plus libre car, je n’ai aucune contrainte que connaissent au quotidien mes compatriotes, frères et amis gabonais».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Souvent quand on fait une telle sortie c’est que le B2 est proche et si on n’a pas les bras longs ça fint à Sans Famille. Le temps ne se trompe jamais, notez le.

  2. Bernier Martine dit :

    Cet homme est honnête et sans lui, vous n’auriez pas eu un si bel CAN , remerciez le au lieu de le critiquer! Qu’Est-ce que ça lui a apporté à part du stress et de la fatigue ?

  3. Mawa dit :

    @Bernier Martine
    Vous partagez son intimité ou quoi pour dire que sans lui rien n’aurait été réussi et qu’il n’a récolté que du stress ?!
    Vous connaissez quelle société a importé et vendu à la COCAN les Bus de la CAN?
    Quand vous aurez la réponse, revenez nous dire qu’il n’a pas profité de l’organisation des CAN pour s’enrichir malhonnêtement en s’auto octroyant des marchés lors de cette double organisation
    Qu’a-t-il fait d’extraordinaire?
    Il vit grâce aux marchés que lui ont garanti les Bongo sur 50 ans
    Kerangall lui même ne pourrait pas dire qu’il s’est conduit de manière honnête quand on connaît son intimité avec les Bongo père et fils…
    Les Bongo étant les parrains de la mafia gabonaise qui nous a appauvri.
    Mangez ce qu’il vous donne et ne venez pas épuiser les gabonais en défendant l’indéfendable.
    Lui-même confesse qu’il a échoué aux côtés des 2 présidents qui lui ont tout garanti.
    D’ailleurs il ne les condamne pas ces présidents… il aimerait même que cette famille continue.
    Son problème ce sont ceux qui entourent Ali Bongo et qui lui ferment l’accès.

Poster un commentaire