Le syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SYMEFOGA) et le syndicat national des agents de santé (SYNAS) ont décidé d’observer un mouvement d’humeur illimitée. Ils revendiquent en priorité le paiement de la dette des hôpitaux publics par la Cnamgs.

Le bureau du syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SYMEFOGA) et du syndicat national des agents de santé (SYNAS). © Gabonreview

 

Le vice-président national du syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon, Jonas Mboumba, en tournée nationale, a marqué un point d’arrêt le 27 mai à l’hôpital régional de N’tchéngué, situé dans le quatrième arrondissement de Port-Gentil. Jonas Mboumba et sa délégation sont venus édifiés les membres de cette centrale syndicale sur les enjeux de leur mouvement d’humeur.

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‹‹Nous disons bien que c’est un mouvement d’humeur général dans tout le pays. Et il ne doit nullement faiblir. Ça ne concerne pas seulement Port-Gentil. Nous avions cru avoir un partenaire avec qui nous travaillons depuis des années, mais celui-ci ne respecte pas ses engagements. Dans ce cas nous le mettons au bas-côté pour voir plus clair dans cette affaire. Et donc nous ne recevons plus de fiche Cnamgs des assurés››, a déclaré Jonas Mboumba.

Le 5 mai dernier, la coalition SYMEFOGA-SYNAS a avait saisi le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda pour lui soumettre l’ensemble de leurs doléances, notamment celle relative aux retards de paiement des dettes des hôpitaux publics par la Cnamgs. La coalition avait décidé de ne plus prendre en charge les fiches de soins et d’examens de la Cnamgs dans toutes les structures sanitaires publiques du pays. Et ce, jusqu’à nouvel ordre. C’est ce message qui a été au centre des échanges entre le membre du SYMEFOGA et les médecins de Port-Gentil.

 
GR
 

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