Tchibanga : Paralysée et sans moyens, Prisca Mbatchy supplie Ali Bongo
Une femme de la quarantaine, mère de quatre enfants, se retrouve paralysée depuis plusieurs mois après une opération chirurgicale à l’hôpital de Bongolo. Prisca Mbatchy supplie Ali Bongo de lui venir en aide
Malade depuis deux ans et manquant de moyens, Prisca Mbatchy se serait rendue à l’hôpital de Bongolo pour y subir une opération. Malheureusement, elle se retrouvera paralysée suite à cette intervention chirurgicale et se trouve dans le même état depuis plusieurs mois maintenant. «Dès qu’on m’a opéré, je suis devenue paralysée, je n’arrivais plus d’abord à bouger les pieds et maintenant je n’arrive même plus à me retourner. Comme il n’y avait pas d’argent pour se rendre à Libreville, nous avons été obligé de revenir à la maison», a expliqué Prisca Mbatchy, le 26 mai sur Gabon 1ère.
Cet état de paralysie provoquant chez elle des blessures, inquiètent encore plus sa famille. «A Bongolo on nous a dit d’aller faire des scanners. On l’a opéré et ils ont mis le fer. Après l’opération l’enfant ne pouvait plus marcher, elle était maintenant paralysée. Les blessures qu’elle a au dos sont arrivées parce qu’elle dormait toujours sur le dos et avec les couches qu’elle porte, tout ça a provoqué ces plaies-là», a ajouté la mère de Prisca Mbatchy.
Ali Bongo la solution ?
Mal en point, la femme de 42 ans et sa famille lancent un cri de détresse au chef de l’Etat et à toutes les personnes susceptibles de les aider. «Nous n’avons pas d’argent pour aller à l’hôpital, en plus de ça ma mère s’occupe seule de moi, il n’y a personne pour nous aider ou même pour aller me garder à l’hôpital. J’ai deux sœurs, l’une est enceinte et l’autre vient d’accoucher et tous les petits enfants là c’est maman qui s’en occupe. Je fais tout sur place, même mes besoins, s’il n’y a personne pour me nettoyer, je peux rester comme ça. Si personne ne vient me retourner, je reste là dans la même position. Même pour manger, je n’ai pas l’appétit. Aidez-nous, on ne s’en sort pas dans la famille, tout le monde est mort», s’est alarmée Prisca Mbatchy.
« Nous interpellons le Chef de l’Etat et la Première dame qui ne cessent de faire des actions allant dans ce sens. Vous comprenez quand même la souffrance, la détresse, le cri de cette famille», a ajouté l’oncle de la dame en détresse.
Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)
2 Commentaires
Bjr. Le bord de mer va réagir. Cependant, mauvaise pub pour le légendaire hôpital des missionnaires. Amen.
Triste démarche,quant on sait que ce pays aurait pu être le fleuron en Afrique des infrastructures médicales. C’est une honte que de voir un peuple toujours mendier chez les mêmes usurpateurs et assassins. A Ntare Nzame. Pitié.