Football : Le camp Efong Nzolo évoque «l’élection la plus chaotique» de l’histoire de la Fegafoot
La liste de Jérôme Efong Nzolo, par la voix de son conseil, a effectué une sortie, le 14 mai à Akanda, pour dénoncer les nombreuses irrégularités lors l’élection du Comité exécutif de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), le 16 avril dernier à Lambaréné. Maitre Emery Bongho-Mavoungou a annoncé qu’une saisine sera déposée au Tribunal arbitral du sport (TAS), «en annulation de ce scrutin qui constitue une honte pour notre République et le football».
Après la victoire de Pierre Alain Mounguengui de l’élection du Comité exécutif de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), le 16 avril dernier à Lambaréné, la liste de Jérôme Efong Nzolo ne démord pas. Par la voix de son conseil, le 14 mai à Akanda, elle a évoqué l’élection la plus chaotique, la plus désordonnée et la plus irrégulière de l’histoire de la Fegafoot. «Tout d’abord, vous avez une commission électorale totalement partisane, incluant d’anciens membres du bureau sortant, toute chose interdite par les textes en vigueur au niveau de la Fegafoot. Il est vrai que le Comité exécutif a procédé à la modification de ce code électoral, mais ce en violation de la loi parce qu’il ne lui appartient pas de le faire, mais plutôt à l’assemblée générale», a regretté Maitre Emery Bongho-Mavoungou.
«Ces irrégularités ont été constatées même à quelques jours du scrutin, lorsque par un tour de passe-passe, la commission censée préparer cette élection s’est permise d’écarter la candidature de Jérôme Efong Nzolo, alors qu’elle n’était plus dans les délais pour le faire. Jérôme Efong Nzolo avait initié un recours et heureusement les choses ont pu être rétablies : il a participé à l’élection. Mais lors du scrutin même, des irrégularités ont encore été observées», a insisté l’avocat au barreau du Gabon. Face à ces nombreuses irrégularités, la liste de Jérôme Efong Nzolo, comme prévu par le code électoral, a saisi la Commission des recours de la Fegafoot. Celle-ci, en date du 10 mai, a rejeté le dossier du plaignant.
«Lorsqu’on lit ladite décision, on a juste envie de crier au scandale et pleurer. La Commission, usant de subterfuges, s’est permise d’écarter notre recours, mais sur la base d’arguments les plus spécieux, qui ne reposent ni sur la loi ni sur le droit. La Commission s’est érigée en juge et partie en disant qu’elle avait été sur les lieux et qu’elle-même avait constaté certaines choses. Et sur la base de ces propres constats, elle ne peut pas faire droit à notre demande quand bien même celle-ci est pertinente», a regretté Emery Bongho-Mavoungou, avant de s’interroger. «Depuis quand le juge se retrouve sur le terrain avant d’être saisi ? Est-ce que le juge peut tenir compte de ce qu’il aurait constaté avant d’avoir été saisi, pour justifier sa décision ?», a demandé l’avocat.
Efong Nzolo solidaire de Mounguengui
Ce qui va motiver la liste du candidat malheureux à porter l’affaire au niveau internationale. «Nous n’allons pas nous contenter de cette décision, qui ne mérite même pas cette appellation. Le droit sera dit dans toute sa rigueur, parce que Jérôme Efong Nzolo n’entend pas en rester là. Il va saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) en annulation de ce scrutin qui constitue une honte pour notre République et le football. On ne peut pas laisser exister une telle forfaiture. Et nous sommes convaincus que le droit sera dit dans toute sa rigueur», a insisté Emery Bongho-Mavoungou. Par ailleurs, ce dernier a tenu à rétablir la vérité entre la démarche de Jérôme Efong Nzolo et les ennuis judicaire de Pierre Alain Mounguengui.
«Nous sommes des sportifs et à ce titre, nous sommes habités de cet esprit sportif qui nous conduit à plaindre ce qui se passe pour Pierre Alain Mounguengui. Nous ne pouvons pas nous réjouir de l’incarcération d’un individu, d’un frère, d’un père, d’un grand sportif de surcroit (…) Par ma voix, Jérôme Efong Nzolo exprime toute sa sympathie à son ainé Pierre Alain Mounguengui et prie le bon Dieu qu’il fasse en sorte que tous ses déboires fassent l’objet d’une décision de justice équitable, qui tienne compte de la réalité des faits. Mais l’incarcération de Pierre Alain Mounguengui ne nous gêne pas. Il aurait pu être toujours en liberté, que le processus que nous avons initié serait maintenu dans toute sa rigueur. Parce que, les faits ayant conduit à ce mandat de dépôt, sont totalement étrangers à son ‘’élection’’ en qualité de président de la Fegafoot», a conclu l’avocat au barreau du Gabon.
1 Commentaire
Bonsoir
Que monsieur EFONG ZOLO accepté sa défaite,tout ce qui a été par la voix de son avocat n’est que ironie du moment que c’est l’épouse de monsieur EFONG qui a fait objet d’incarseration de monsieur Mounguegui depuis le célèbre B2 ( pardonnez moi si j’ai été mal informé )