Capitale mondiale de la lutte contre la désertification jusqu’au 20 mai, Abidjan accueille depuis le 9 mai la 15e Conférence des Parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Au centre des échanges, la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030.

Rose Christiane Ossouka Raponda représentant Ali Bongo en Côte-d’Ivoire. © Com gouv.

 

La COP15 contre la désertification et la sécheresse s’est ouvert à Abidjan en Côte-d’Ivoire le 9 mai. La rencontre qui se tiendra jusqu’au 20 mai, réunie des chefs d’État et experts qui tentent de faire face à la dégradation rapide des terres et ses conséquences néfastes sur la biodiversité et les populations. Cette 15e Conférence des Parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) se tient sous le thème «Terres. Vie. Patrimoine. D’un monde précaire vers un avenir prospère». Selon la CNULCD, c’est un appel à l’action pour faire en sorte que la terre continue de profiter aux générations présentes et futures.

Alors que le continent africain est particulièrement touché par la désertification, notamment dans le Sahel, cette conférence porte une attention particulière à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030, la pérennité de l’utilisation des terres face aux impacts du changement climatique et la lutte contre l’augmentation des risques de catastrophe à l’instar des sécheresses, tempêtes de sable et de poussière, incendies de forêt. Représentant le chef de l’État gabonais à cette rencontre, le Premier ministre Rose-Christiane Ossouka Raponda a présenté la contribution du Gabon à la stratégie de restauration des terres dégradées et son impact sur l’atténuation des effets néfastes provoqués par les sécheresses en conséquence du dérèglement climatique.

L’urgence de préserver le Bassin du Congo

Aussi, a-t-elle évoqué l’engagement du Gabon dans la préservation de l’écosystémique du Bassin du Congo en rappelant que sa perte «provoquerait des centaines de millions de réfugiés climatiques, avec un effet dévastateur sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique». En ouvrant les travaux, le président ivoirien Alassane Ouattara a souligné que ce sommet se tient dans un contexte d’urgence climatique qui impacte durement les politiques de gestion des terres des pays africains et exacerbe le phénomène de sécheresse. «La dégradation des sols affecte 52% des terres agricoles et menace 2,6 milliards de personnes. 12 millions d’hectares de terres arables sont perdus», a-t-il alerté.

La question de la Grande Muraille verte, projet qui vise à restaurer 100 millions d’hectares de terres arides en Afrique d’ici à 2030 sur une bande de 8 000 kilomètres allant du Sénégal à Djibouti, devrait être abordée au cours des travaux. Rose Christiane Ossouka Raponda a été reçue en audience par Alassane Ouattara. Elle lui a transmis un message personnel de son homologue gabonais Ali Bongo.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Dante dit :

    Je dis hein… avec tous les problèmes sociaux-économiques que connaît le pays, c’est ici qu’elle a trouvé l’occasion d’ouvrir sa vilaine bouche là ?

  2. Lavue dit :

    Mais où était le champion toute catégorie qu’on annonce pourtant être très en forme? Aux réunions où ses collègues africains sont présents il préfère envoyer une figurante?
    On comprend que le champion du PDG soit déjà en campagne pour la parade de 2023. Mais est-ce pas trop tôt pour quelqu’un qui est bien en place et qui fait toute l’unanimité?

    Ah les PDGistes et leur DCP, ils sont tous nés avant la h….

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