Pierre-Alain Mounguengui a été placé sous mandat de dépôt, le 27 avril, à la prison centrale de Libreville, la tristement célèbre ‘’Sans-Famille’’. Il y séjournera au moins pendant 10 jours, le temps que le juge chargé d’entendre le président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), présentement à l’étranger, rentre au Gabon.

Pierre-Alain Mounguengui va passer au moins 10 jours à la prison centrale de Libreville, à compter de ce 27 avril 2022. © D.R.

 

La situation de Pierre-Alain Mounguengui ne s’est pas améliorée après six jours de garde à vue la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité militaire, couramment appelé B2. Elle s’est plutôt empirée puisque le président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a été placé sous mandat de dépôt, ce 27 avril, à la prison centrale de Libreville, la tristement célèbre ‘’Sans-Famille’’. Ce, pour une durée de 10 jours.

Selon Clubsporplus, cette décision aurait été motivée par l’absence sur le territoire du juge désigné pour entendre Pierre-Alain Mounguengui sur les faits de pédocriminalité qui lui sont reprochés. «Le juge numéro 8 a été choisi, une dame selon certaines informations, cette dernière aurait tout simplement lu le droit et aurait par la suite décidé de libérer Pierre-Alain Mounguengui, car n’ayant pas eu des éléments à charge contre le concerné. A la suite de cela, l’affaire lui aurait été retirée et confiée au doyen des juges (numéro 1). Cependant, le juge en question ne se trouvant pas sur le territoire national mais en séminaire à l’étranger, Pierre-Alain Mounguengui a donc été placé sous mandat de dépôt puisque ne pouvant plus repartir au B2», a expliqué le média sportif gabonais.

A la lumière de ces explications, quel juge a donc ordonné de placer Pierre-Alain Mounguengui sous mandat de dépôt ? Mystère. Par ailleurs, ajoute Clubsporplus, selon certaines sources proches du dossier, l’objectif de cette procédure jugée «inédite» par les proches de Pierre-Alain Mounguengui, est de faire constater la vacance au poste de président de la Fegafoot, qui est de 60 jours afin de repartir aux élections et écarter l’actuel patron du football gabonais. Une hypothèse qui donne froid dans le dos. Une sombre démarche si c’est le cas. Affaire à suivre.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Dante dit :

    On attend aussi l’incarcération d’Hervé Patrick Opiangah. Que cela serve de leçons à tous les pédérastes du football.

  2. Rembourakinda dit :

    Continuez comme ça… Je parie que le Gabon sera suspendu par la FIFA. Des mains noires sans compétences tirent les ficelles dans l’ombre. Après l’avoir nommé en conseil des ministres, afin de l’écarter de l’élection, il refuse la nomination, se présente et est élu. Voilà que ses ennuis commencent, direction la taule. Continuez comme ça.

  3. Georges dit :

    Le pays là est quand même bizarre hein! Pourquoi l’avoir réélu il y a une semaine si c’est pour en arriver ici? La honte ne tue plus les institutions.

  4. Likassa dit :

    Pédophilie, crimes rituels, pauvreté, grèves, insécurité, détournements de fonds, placements et pédérastie… tous les ingrédients sont réunis au Gabon pour y tourner un film d’horreur sans effets spéciaux et sans maquillages.

  5. Prince dit :

    Que cella vous servent tous de leçons vous pedegiste maudit celui qui porte le pagne du PDG

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