Le président de Gabon nouveau, l’Évêque Mike Jocktane, séjourne actuellement dans la province de la Nyanga. Dans cette partie sud du Gabon, il recueille les doléances des populations et leur présente sa vision pour le «Gabon nouveau» qu’il ambition une fois à la magistrature suprême.

Le président de Gabon nouveau, l’Évêque Mike Jocktane, face à la population de la Nyanga. © D.R.

 

Après les étapes de la Ngounié, le président de Gabon nouveau, Mike Jocktane, est actuellement dans la Nyanga où il présente la vision qu’il a pour le Gabon qu’il souhaite gouverner au soir de la présidentielle de 2023. Depuis le 18 avril, il est tour à tour passé par Tchibanga, Mabanda, Moabi, Mayumba et Gamba.

Dans toutes ces étapes, les populations ont régulièrement évoqué les problèmes majeurs de leur localité. A Tchibanga par exemple, les délestages sont légion. Il y a même eu des mouvements de protestation, mais aucune solution n’a été trouvée et la situation demeure inchangée. Pour y remédier, Mike Jocktane propose «de combler le déficit en production d’électricité au Gabon en investissant pour l’accroissement et l’innovation des centrales hydroélectriques et en investissant dans les énergies renouvelables». Cette ville fait également face à l’absence d’entreprises pouvant absorber le chômage endémique et à l’enclavement.

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A Mabanda, le candidat à la présidentielle a décliné son offre politique s’articulant autour de l’aménagement d’un vaste réseau routier sur l’étendue du territoire, l’accès à l’électricité et à l’eau potable pour tous les ménages et surtout la rénovation et la construction des infrastructures éducatifs et sanitaires modernes qui viendront répondre aux attentes des populations.

«La ville de Mabanda comme toutes les autres villes de la province rencontrent les mêmes difficultés», a-t-il fait remarquer, invitant les populations de cette localité à adhérer à sa vision politique et en le soutenant à la prochaine présidentielle.

De la même manière, à Moabi, l’Évêque s’est indigné de la situation économique et sociale de cette ville. Il a notamment fustigé l’Opération zonale intégrée (Ozi) spécialisée dans la production d’huile de palme employant 60 personnes. «Depuis juillet 2021, les salaires de base ne sont plus versés aux travailleurs à la suite de l’arrêt des activités pour motif économique. Soit 26 mois sans salaire», a-t-il dénoncé, avant de s’insurger contre l’état de dégradation avancée de l’école de l’Alliance chrétienne de la ville, souffrant également d’insuffisance du mobilier et de manque de manuels scolaires et didactiques. Mike Jocktane a pris l’engagement de remédier à ces différentes difficultés.

A Mayumba, les problèmes sont les mêmes. Il a évoqué le manque d’infrastructures, les questions de santé, d’éducation, de transport et d’économie. A propos du port en eaux profondes, le président de Gabon nouveau a rappelé que «depuis six décennies, on nous promet un port en eau profonde à Mayumba et après quatre études de faisabilité, ce projet n’a pas toujours été réalisé».

La tournée se poursuit à Gamba où il devrait rencontrer les mêmes problèmes et proposer ses solutions afin d’espérer capter l’attention et donc les voix des populations locales lors du scrutin devant se tenir dans moins de 18 mois.

 
GR
 

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