Alerte aux disparitions d’enfants : Menace gouvernementale contre les médias
«Phénomène des disparitions d’enfants : l’alerte !». C’est par ce titre que l’hebdomadaire gouvernemental, Gabon Matin, a intitulé le 25 avril, son dossier sur ce fait de société largement relayé et dénoncé sur les réseaux sociaux ces derniers temps. Dans la mi-journée, le gouvernement a réagi par la voix du ministre de la Communication au cours d’un point-presse. «Il n’appartient pas à la presse de créer des psychoses», a déclaré Pascal Houangni Ambouroué.
Ces dernières semaines, le phénomène des disparitions d’enfants alimente de plus en plus le quotidien des Gabonais. Entre affaires avérées et affabulations abondamment relayées par les réseaux sociaux, la population semble un peu perdue. Pour tirer la sonnette d’alarme, le quotidien gouvernemental a publié un dossier spécial le 25 avril sur ce phénomène de société atteignant son paroxysme à la veille des échéances électorales. Dans la même journée, résumant l’actualité nationale et internationale au prisme des différents médias de la place, le ministre de la Communication s’est exprimé sur la question.
Pascal Houangni Ambouroué invite les directeurs de rédactions à être vigilants sur le traitement de certains sujets. La Une de Gabon Matin, le 25 avril, rappelle que «les disparitions d’enfants, restées un moment en sourdine, reviennent en force, à considérer les annonces et autres avis de recherche véhiculés ici et là dans les journaux et réseaux sociaux». Mieux, le journal qui consacre trois pages à cette actualité laisse entendre qu’il s’agit «d’une vraie situation d’angoisse et de psychose pour les populations, visiblement désemparées face au phénomène». «Voilà qui devrait interpeler parents et gouvernement, pour, respectivement, prendre des mesures d’éducation, de sensibilisation et de sécurité en amont», ajoute l’hebdomadaire.
Pour sa sortie s’apparentant à celle du porte-parole du gouvernement, Pascal Houangni Ambouroué a voulu marquer la spécificité, indiquant qu’il sera tenu par ses soins «un point-presse trimestriel portant essentiellement sur les sujets politiques, économiques, sociaux et internationaux» fortement relayés par les différentes rédactions.
Évoquant les déviances sociales relayées par la presse, il a indiqué que le «gouvernement s’indigne de la Une de l’hebdomadaire Gabon Matin en sa parution du jour titré : Phénomène des disparitions d’enfants : l’alerte !».
«Le gouvernement rappelle qu’il n’appartient pas à la presse de créer des psychoses de nature à troubler la quiétude de nos compatriotes même si le gouvernement réaffirme son attachement au principe de prévention», a-t-il mis en garde les journalistes, non sans préciser que «ces dérives sont fortement et sévèrement sanctionnées ailleurs et le Gabon ne peut déroger à la règle». Le gouvernement invite enfin «les directeurs de rédactions à faire preuve de vigilance dans le traitement d’un certain type d’information qui peut s’avérer très préjudiciable à la paix sociale».
Une déclaration qui a d’autant plus étonné dans la mesure où le dossier de Gabon Matin ne visait qu’à interpeller les uns et les autres sur la montée du phénomène décrié. «Le but du journalisme n’est ni de déplaire ni de complaire. C’est de remuer la plume dans la plaie. La plume, et aujourd’hui le micro et la caméra», disait le célèbre animateur, artiste et écrivain français, Patrick Poivre D’Arvor.
6 Commentaires
quand on sait que sa mère faisait des rituels ou elle se lavait nu en pleine nuit en pleine ville pour être maire de Port-Gentil, on ne serait pas étonné que Pascal Houangni Ambouroué. Il n’appartient pas au gouvernent d’apprendre aux journalistes leur métier ni de jouer la censure pour cacher la misère du peuple et les crimes des puissants comme Pascal Houangni Ambouroué.
La presse a des preuves.
Par contre le gouvernement aurait du mal a prouver son innocence dans tous ces crimes.
Tous ces ritualistes qui otent des vies innocentes finiront par le payer.
Montrez les images à cet hippopotame d’Houangni Ambouroué de la gérante qui vient de se faire dépecer à Moanda! Ça c’est encore les conneries de la presse? Tous ces crimes rituels et le mal que vous faites aux gabonais vont se retourner contre vous tôt ou tard.
Oui, ce n’est pas le role des media de creer des psychoses. On a le gouvernement pour cela
Tout à fait d’accord avec vous. Un gouvernement de pantins et autres incapables notoires. On dirait que ce pays n’a plus du tout d’hommes valables, rien qu’à voir les zinzins qui gouvernent.
Ce pantin a-t-il des enfants? A force de stocker les déchets venus d’ailleurs dans notre pays, voilà le résultat.
Quel cancre, il est bien dodu celui là, ses attributs peuvent bien servir tous ces voyous qui nous terrorisent avec les enlèvements des innocents.