La gendarmerie du Gros-Bouquet a mis la main, le 8 avril dernier à Libreville, sur 15 sujets Gabonais dont 5 étudiants. Ces derniers s’adonnaient à la consommation de stupéfiants au sein du campus.

La gendarmerie a mis la main sur un groupe de Gabonais consommant des stupéfiants au sein du campus de l’UOB, le 8 avril 2022. © D.R.

 

Joli coup de filet de la gendarmerie à l’Université Omar Bongo (UOB). 15 trafiquants de stupéfiants, tous de nationalité gabonaise, y ont été arrêtés, le 8 avril à Libreville. «A la lumière des faits, cinq des mis en cause ont été identifiés comme des étudiants au sein de l’UOB», a rapporté L’Union du 13 avril. Selon le quotidien national, cette rafle fait suite à l’alerte donnée à la brigade nord de la gendarmerie (Gros-Bouquet) par des éléments en poste au sein de l’université. Ces derniers y ont signalé la présence d’un groupe d’individus s’adonnant à la consommation de stupéfiants.

«Le piège tendu a aussitôt permis de neutraliser 15 d’entre eux. Un petit nombre, maitrisant vraisemblablement la zone, a cependant réussi à prendre la poudre d’escampette», a révélé le journal pro-gouvernemental. Un épisode remettant au goût du jour l’insécurité galopante à l’UOB. Depuis la fermeture de la résidence universitaire et le départ des agents de la Société gabonaise de services (SGS), l’UOB est devenu un espace de non droit où pilleurs, voleurs, violeurs et drogués règnent en maitres. Si leur groupe a été réduit de 15 éléments, le plus dur reste encore à faire.

 
GR
 

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