Le ministre des Sports a réagi, le 12 avril, aux accusations d’un père de famille selon lesquelles son aide de camp, un dénommé Ludovic Malekou aurait abusé sexuellement de sa fille. «Je n’ai jamais eu d’aide de camp portant ce patronyme», a déclaré Franck Nguema, avant d’inviter la famille de la victime ainsi que la victime à «se rapprocher des autorités compétentes».

Franck Nguéma a affirmé que son aide de camp n’a jamais été mêlé dans une affaire d’abus sexuels. © Facebook

 

La pédocriminalité n’a pas fini de créer des vagues. Ciblé indirectement dans le cadre de cette affaire dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, le ministre des Sports a apporté un démenti aussi surprenant qu’inattendu. «Une vidéo circule sur les réseaux sociaux avec des accusations très graves d’abus sexuels sur une jeune fille par un « supposé aide de camp du membre du gouvernement que je suis dont le nom est Malekou Ludovic ». Je n’ai jamais eu d’aide de camp portant ce patronyme», a martelé Franck Nguema, le 12 avril sur Twitter.

Dans ladite vidéo, longue de 2 minutes et 50 secondes, on aperçoit un homme en compagnie de trois enfants, dont une adolescente. Le père sollicite l’intervention d’Ali Bongo et son épouse à la suite du malheur qui s’est abattu sur sa fille, qui a visiblement été abusée sexuellement par le supposé aide de camp de Franck Nguema. Si l’on accorde le bénéfice du doute à ce père de famille, sa fille n’aurait cependant pas été violée par l’aide de camp du ministre des Sports, à en croire celui-ci.

Il n’empêche que Franck Nguema a dit de ne tolérer aucune forme de violences faites aux femmes et aux filles «J’invite la famille de la victime ainsi que la victime à « se rapprocher des autorités compétentes afin que justice soit faite si les faits sont avérés. Au Gabon, le président de la République a durci la législation entre autres avec la loi n°006/2021 portant élimination des violences faites aux femmes ; et avec notamment le programme Gabon-Egalité», a-t-il conclu.

 

 
GR
 

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