Banquier et analyste financier, Willy Ontsia a livré le 11 avril une batterie de propositions pour que le Gabon cesse d’être une «fabrique de chômeurs à grande échelle». Pour lui, le gouvernement doit sortir de la politique des mesures gadgets du type ‘’Un jeune et un taxi’’ et adopter des réformes structurantes plus ambitieuses, comme accroitre le budget consacré à l’éducation et à la formation professionnelle.

Pour Willy Ontsia, le Gabon doit sortir de la politique des mesures gadgets du type ‘’Un jeune et un taxi’’ et adopter des réformes structurantes plus ambitieuses, pour espérer créer le plein-emploi. © Montage Gabonreview

 

Ayant atteint des sommets, le taux de chômage au Gabon n’enchante pas Willy Ontsia. Le banquier et analyste financier a ainsi proposer des pistes de solution pour inverser un taux de chômage record ayant atteint 35,7% de la population active. «Pour enrayer la spirale du chômage et relancer le marché de l’emploi au Gabon, le gouvernement doit sortir de la politique des mesures gadgets du type ‘’Un jeune, un métier’’ ou ‘’Un jeune et un taxi’’ pour adopter des réformes structurantes plus ambitieuses», a confié Willy Ontsia dans Echos du Nord du 11 avril.

En premier, le gouvernement gagnerait à «accroitre le budget consacré à l’éducation et à la formation professionnelle pour le porter à minima à hauteur de 19% du budget de l’Etat, soit près de 5% du PIB», a proposé Willy Ontsia. Mettre fin à la culture de mal gouvernance et lutter efficacement contre la corruption, constitue la deuxième piste de solution du banquier et analyste financier. Comme troisième proposition pour sortir de la spirale négative du chômage au Gabon, il suggère au gouvernement de «mettre en place une politique de préférence nationale qui favorise les entreprises détenues par des entrepreneurs gabonais tout en protégeant le marché de l’emploi au profit des nationaux».

104 000 emplois perdus en 2020

Aussi, pense le banquier, le gouvernement doit véritablement diversifier et accélérer la mutation de l’économie nationale en adoptant une stratégie dite ‘’capital intensif’’ qui favorise le développement d’une industrie de haute technologie pour spécialiser le pays sur des produits haut de gamme à forte valeur ajoutée. Enfin, «le Gabon doit absolument réaliser sa révolution agricole et industrielle tout en renforçant son capital humain pour atteindre le plein-emploi», a conclu Willy Ontsia.

Selon un rapport de la direction générale des statiques en juin 2020, 104 000 personnes ont perdu leurs emplois du fait de la crise économique et le choc économique y relatif. En 2021, cette situation s’est davantage dégradée, si l’on tient compte de la chute vertigineuse de la création d’emplois observée par l’Office national de l’emploi (ONE). D’où les pistes de solution de Willy Ontsia, pour que le Gabon cesse d’être une «fabrique de chômeurs à grande échelle».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Theo dit :

    Ce qui manque cruellement a ce pays, c’est une véritable liberté d’entreprendre. Les freins a la création sont partout, entre coca à verser ici ou là, la corruption est un frein à tout entrepreneur ne faisant pas partie de la bonne caste…
    Et les lourdeurs administrative. Le Gabon n’a pas besoin de se refermer cher monsieur, mais bien de s’ouvrir et ainsi de se développer et prospérer. Il est bien triste de voir un pays aussi riche s’entêter a gander pauvre sa population. Enrichir la petite clique au pouvoir n’aidera pas le Gabon a sortir de l’impasse dans laquelle ses direeqnt a ides l’on mené !
    Réveillez vous

  2. Theo dit :

    Ce qui manque cruellement a ce pays, c’est une véritable liberté d’entreprendre. Les freins a la création sont partout, entre coca à verser ici ou là, la corruption est un frein à tout entrepreneur ne faisant pas partie de la bonne caste…
    Et les lourdeurs administrative. Le Gabon n’a pas besoin de se refermer cher monsieur, mais bien de s’ouvrir et ainsi de se développer et prospérer. Il est bien triste de voir un pays aussi riche s’entêter a gander pauvre sa population. Enrichir la petite clique au pouvoir n’aidera pas le Gabon a sortir de l’impasse dans laquelle ses dirigeant l’ont mené !
    Réveillez vous

  3. Malho dit :

    Ce qu’il faut changer dans ce pays c’est le système pedo-crimino-satanique représenté par le pdg et les personnes qui le mettent en musique. Boa et sa clique doivent dégager et répondre de leurs actes devant les tribunaux. Ce pays tourne en rond à cause des pédé-gistes qui n’ont aucune vision pour le développement du pays, leur travail dans les bureaux consiste à développer les stratégies de détournements des deniers publics, à pervertir davantage les jeunes, à appauvrir les gabonais et les maintenir sans cesse dans un état de nécessiteux.

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