Une fouille inopinée à la prison centrale de Libreville, le 31 mars dernier, a permis la saisie de plusieurs objets prohibés en milieu carcéral dont 500 téléphones portables, drogues dures, boissons alcoolisées et paquets de cigarettes. Si ces produits ont tous été détruits le 8 avril, leur présence témoigne de la perméabilité du pénitencier de Gros-Bouquet.

La prison centrale de Libreville se révèle très perméable, beaucoup de produits prohibés y entrent sans peine. © France 24

 

Gros coup de filet des autorités judiciaires et carcérales. Une fouille inopinée à la prison centrale de Libreville, le 31 mars dernier, a permis la saisie de plusieurs objets prohibés en milieu carcéral dont 500 téléphones portables, drogues dures, boissons alcoolisées et paquets de cigarettes. Les objets saisis ont été incinérés 8 avril. Si cette opération a été couronnée de succès, il convient tout de même de dégager les responsabilités sur la présence de ces objets prohibés au sein de la prison.

Et ça, les autorités du ministère de la Justice et de la sécurité pénitentiaire l’ont bien compris. «Selon la nature des produits, les poursuites judiciaires peuvent être engagées, à condition cependant d’en connaitre les véritables détenteurs, leur fournisseurs et les personnes qui en facilitent l’intrusion au pénitencier de Gros-Bouquet», a rapporté L’Union du 9 avril. Et le quotidien gouvernemental de pointer un doigt accusateur sur les visiteurs des prisonniers et les matons.

Vivement que la ministre de la Justice s’attaque à cet épineux problème, comme elle l’avait d’ailleurs promis en janvier 2021. «L’objectif de la fouille de la prison centrale de Libreville consiste à essayer de juguler toute sorte de trafic qui se développe dans le milieu carcéral», avait déclaré Erlyne Antonela Ndembet.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. NGUEMA BONGO dit :

    Du vrai foutage des gueules des gabonais, triste et minable et vraiment minable. 500 téléphones détruits aussi facilement comme s’il ne pouvaient pas servir à retracer et traquer les données contenues dans ces téléphones peut-être que la sécurité intérieure du pays est compromise.
    Bon sang, y a-t-il des cerveaux ou un bidon de truc scientifique chez nos forces de sécurité? Pourquoi se précipiter à les détruire? Qui a donné l’ordre? Du grand n’importe quoi……………………BANDITS…………

  2. Irma merwann dit :

    Vous avez tout à fait raison. Et comment ces téléphones sont t’ils arrivés dans la prison on parle de plus de 500 téléphone tous ça pour démontrer que vous êtes inopérant

  3. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. La bonne question est de savoir pourquoi avoir diligenté une telle « fouille » pour au final nous servir les mêmes résultats. Il faut rappeler que nous ne sommes pas au premier « palpage » à sans-familles, malheureusement aucune responsabilité n’a jamais été dégagée. Est ce que la phrase suivante s’inscrit en ce sens : Et le quotidien gouvernemental de pointer un doigt accusateur sur les visiteurs des prisonniers et les matons ». Puisqu’il sont identifiés enfermez les ! sinon cela va devenir un non évènement, si cela ne l’est déjà. Amen.

  4. Pélican OBAME dit :

    C’est vraiment triste et décevant de la part de nos collègues pénitencier qui se font facilement corrompre par les prisonniers moyennant quelques chose. Rappelons que ce n’est pas la première fois que cette fouille se fait, ce raiseau ou tout ces hors la loi sont des récidivistes car ils sont coutumier des faits. Au Gabon, tout est déjà permis sans respect des règles ou des lois, l’Etat de nature. En fait, ces le pays qui est comme ça.

  5. DE KERMADEC dit :

    Le B.A BA de la police ou de la gendarmerie lors de la saisie de téléphones suspects: les faire parler (en terme policier) pour essayer de remonter toute la filière. Conclusion: trouver l’erreur commise par les policiers gabonais? Ont-ils reçu des ordres de la part de leur hierrarchie pour ne pas laisser de traces?

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