Les activités du marché primaire et secondaire des valeurs du trésor de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) poursuivent leur progression entamée depuis quelques années. Celles-ci se caractérisent par une hausse de 41,7 % entre le 31 janvier 2021 et le 31 janvier 2022.

Les activités du marché primaire et secondaire des valeurs du trésor de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) poursuivent leur progression entamée depuis quelques années. © D.R.

 

Le choc de la pandémie de Covid-19 sur les États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, semble contraindre ces économies de la sous-région à recourir au marché des titres publics pour la mise en œuvre des plans de relance post-Covid. Selon les conclusions de la première session annuelle du Conseil de surveillance de la cellule de règlement et de conservation des titres (CRCT) du 30 mars dernier, les activités du marché primaire et secondaire des valeurs du trésor de la Cemac sont engagées sur une courbe haussière depuis quelques années.

Concenant les activités du marché primaire des valeurs du Trésor de la Cemac, le CRCT a relevé la poursuite de la hausse de l’encours des titres, amorcée depuis quelques années, qui s’est poursuivie au cours de la période du 31 janvier 2021 au 31 janvier 2022, passant de 3 323,4 milliards de FCFA à 4 708,3 milliards de FCFA, en augmentation de 41,7. De même, le coût moyen des émissions des OTA et des BTA qui s’est globalement orienté à la hausse, se situant respectivement à 8,80 % et à 5,69 % entre janvier 2021 et janvier 2022, contre 8,54 % et 5,19 % un an plus tôt.

S’agissant du marché secondaire des valeurs du Trésor, le Conseil a noté la hausse continue des volumes des titres échangés. Il s’est félicité des progrès enregistrés, concernant la part des titres détenus par les investisseurs institutionnels et les particuliers, confirmant ainsi une appropriation progressive de ce marché par les acteurs autres que les banques. Toutefois, le CRTC, n’explique pas les causes de cette progression plutôt vigoureuse. «Le Conseil a noté que la reprise se confirme, bien que fragile en raison de la combinaison des risques sécuritaires et sanitaires en lien avec la pandémie de Covid-19 qui pourraient entraver sa dynamique».

 
GR
 

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