La Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) a lancé, le 5 avril à Libreville, le concept ‘’Kiosque mobile’’. Exclusivement dédié aux femmes, le projet consiste en la vente de proximité des produits Sotrader avec une moto.

Léone Kathia sur sa moto, le 5 avril 2022 à Libreville. © Gabonreview

 

En plus de ses points de vente traditionnels, la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) innove. Elle a lancé le 5 avril à Libreville, la vente de proximité de ses produits avec le ‘’Kiosque mobile’’. Le concept ressemble beaucoup à celui du projet ‘’Un kiosque, une famille’’, mais ici le kiosque est monté sur une moto, un tricycle, qui va sillonner les quartiers de Libreville. Objectif : faciliter davantage l’accès des consommateurs aux produits vivriers de première consommation.

Le principe a très vite été acquis par les bénéficiaires. «Ce n’est pas si difficile que ça. J’ai fait un mois de formation et en moins d’une semaine, je maitrisais déjà comment manier ma moto. Je m’en sors sur la route et je suis fin prête pour le terrain. D’autant que l’avantage du kiosque mobile est que nous pouvons nous mouvoir et pas rester simplement à un endroit», a déclaré Léone Kathia, bénéficiaire du projet.

Ecouler plus facilement les produits

Petite particularité, le projet est exclusivement dédié aux femmes. «Pour le lancement, Sotrader a lancé l’appel et souhaitait 10 femmes», a expliqué une autre bénéficiaire du projet. «Mais au fur et à mesure que se passait la formation sur la conduite de la moto, beaucoup ont abandonné, notamment à cause du risque. Du coup, seulement 4 des 10 femmes sélectionnées pour le projet sont allées jusqu’au bout», a affirmé Paola Nse Ndong.

L’idée est d’écouler encore plus rapidement les marchandises et faire connaitre les produits et la marque Sotrader. Comme pour ‘’Un kiosque, une famille’’, Sotrader fournit les kiosques mobiles et les produits pour le lancement. «C’est du social en fait. Par la suite, avec les bénéfices, on pourra se réapprovisionner par nous-mêmes», a conclu Paola Nse Ndong.

 
GR
 

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