Alain Ditona Moussavou vient de bénéficier d’un non-lieu dans l’affaire qui l’opposait à l’Etat gabonais. L’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), de 2011 à 2017, avait été mis en examen en 2018 pour détournement de fonds publics et violation du Code des marchés publics.

Alain Ditona Moussavou vient de bénéficier d’un non-lieu dans l’affaire qui l’opposait à l’Etat gabonais. © D.R.

 

Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) de 2011 à 2017, Alain Ditona Moussavou peut pousser un ouf de soulagement. Il vient de bénéficier d’un non-lieu dans l’affaire l’opposant à l’Etat gabonais. La décision a été rendue le 11 février dernier par le juge d’instruction Leila Ayombo Moussa-Biam, a révélé Echos du Nord dans sa parution du 4 avril. Un non-lieu est une décision prise par un juge d’instruction à l’issue de l’enquête judiciaire. Il consiste à clore l’enquête sans poursuites judiciaires.

En 2018, Alain Ditona Moussavou avait été mis en examen pour détournement de fonds publics et violation du Code des marchés publics, dans une procédure d’acquisition de terrains et leur aménagement au profit de l’Etat. Concrètement, il lui était reproché d’avoir détourné 8,6 milliards de francs CFA, correspondant à la contrepartie que la CDC devait fournir au ministère des Infrastructures dans le cadre d’une convention signée entre les deux entités ; pour permettre au département ministériel, sous Magloire Ngambia à l’époque, d’acquérir des parcelles sur lesquelles devaient être construits des logements sociaux.

«Cette somme a bien été versée auprès de l’étude de Me Estelle Brahime pour l’acquisition de deux parcelles. L’une située à Plaine-Orety et l’autre au quartier Pont-Nomba. Deux avis de versement d’Orabank du 13 novembre et 19 décembre 2014 ont ainsi pu être produits par le notaire», a écrit Echos du Nord, citant le juge Leila Ayombo Moussa-Biam. «C’est là que s’arrête la responsabilité de Alain Ditona Moussavou», a ajouté l’hebdomadaire. C’est à la lumière ces éléments que la justice a prononcé un non-lieu, après quatre ans de tourments.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Il a du donner sa part à Nourredine ou Sylvia pour se tirer d’affaire.

  2. Patriote dit :

    Vraiment ce pays et ses journaleux tout comme la justice lorsqu’elle ne veut rien voir sont « aveugles ». Quid de la construction du siège originel prévu sur le Triomphal avec un règlement clé en main mais jamais livré ? Quid des logements prévus au pont Nomba « les berges de la lowe » très largement financés mais jamais réalisés ? Quid de la creation et de la gestion avec sa femme de la.SNLS ? Quid des dépenses en champagnes et autres « frais de bouche » supportés par la structures gérées par son service communication et largement surfacturé par l’intermédiaire choisi sans respect du CMP ? Quid des 10 à 15j de frais de missions réguliers chaque mois… Là ce n’est que la surface. Mais il a certainement son utilité pour autre chose

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