Présidentielle 2023 : 6 ans après, le pont d’Ozouri appelle Ali Bongo à se relancer
Six ans après sa déclaration de candidature effectuée sur le pont d’Ozouri alors en chantier, plusieurs cadres et militants du Parti démocratique gabonais (PDG) de la province de l’Ogooué-Maritime ont appelé le week-end dernier Ali Bongo à se porter candidat à sa propre succession lors de la prochaine présidentielle.
Alors en chantier, c’est le pont d’Ozouri qui avait accueilli, le 29 février 2016, la dernière déclaration officielle de candidature d’Ali Bongo. Entouré d’ouvriers, le chef de l’État annonçait qu’il briguait un second mandat à la tête du pays avec un nouveau slogan : «Changeons ensemble !» Six ans après, plusieurs cadres du PDG de la province de l’Ogooué-Maritime auxquels se sont joints des centaines de militants et de sympathisants sur le même pont samedi 26 mars ont appelé leur leadeur à se porter candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle prévue l’année prochaine.
«Cet appel se fonde sur nos espérances et sur la confiance suscitée par les acquis de la dernière décennie», justifie Marc Logan Tchango, un des jeunes cadres du PDG à Port-Gentil. «Nous serons nous aussi au rendez-vous pour l’aider à porter son ambition pour notre pays», promet-il, non sans assurer que lui et d’autres jeunes de la province sont «prêts» à porter le projet d’Ali Bongo au cas où celui-ci répondait favorablement à leur appel.
Depuis la célébration du 54e anniversaire du PDG et la sortie d’Ali Bongo au Jardin botanique, à Libreville, c’est la deuxième fois que des cadres PDGistes de l’Ogooué-Maritime expriment leur volonté de voir Ali Bongo se porter candidat en 2023. Le 19 mars dernier, ce sont les populations de la commune de Gamba à l’initiative du Pr Patrick Mouguiama Daouda, membre du bureau politique et Alice Lamou, doyenne politique de cette localité, qui ont ouvert le bal.
3 Commentaires
Le scénario est connu, le film ne procure plus de suspense, on connaît la fin. D’un côté ceux qui ont confisqué le pouvoir malgré leur incapacité notoire et récurrente à résoudre les problèmes d’une population d’à peine 2 millions d’habitants. D’un autre côté les profiteurs et les profito-stuationnistes regroupés au sein d’un parti-secte d’une autre âge où la pensée unique guide son action et les successions dynastiques à la tête revoient le pays dans les dernières places du classement en matière de démocratie sur le continent. Ces gens, de véritables démagogues, pour ne pas dire bandits, se positionnent pour être les mieux placés à tirer profit de cette situation de recul dans le quel le pays s’enfonce année après année. Il est difficile de le comprendre quand on a pu, durant 2 mandats, constaté les errements politiques, économiques et culturelle de l’enfant-roi, dont beaucoup on continue à se demander de part les choix de ses très proches collaborateurs s’il est un digne fils de ce pays. Lui qui ignore beaucoup des us et traditions gabonaises, ne comprend ni ne parle nos langues locales. Comme si ça ne suffisait pas, il est aujourd’hui très diminué physiquement et sans aucun doute intellectuellement. Comment peut-il dans ces conditions diriger un peuple, qui plus a du mal à se reconnaître en lui? C’est grave pour le PDG, s’il n’a pas de « pièce de rechange » au sommet, alors sa crédibilité est grandement entachée.
Où est donc passée la fierté gabonaise d’antan? C’est dommage, mais on sent bien que toute cette agitation n’est commandée que par la politique ventre, mis en place depuis des décennies et qui se perpétue. Les populations, l’image de marque du Gabon, beaucoup s’en moquent éperdument, sachant pourtant que le PDG est fini. Ce parti ne fait plus rêver les populations, les personnes sérieuses n’y croient plus.
La seule chance qui est la leur c’est celle de disposer encore et toujours le machine à « qui perd gagne ». Avec ça la comédie peut commencer.
Le peuple a besoin de changement profond du système pour espérer à l’avancement de ce pays, et pas de reproduire continuellement les mêmes recettes dépassées. si seulement les confiscateurs du pouvoir pouvaient le comprendre, on pourrait rêver.
Mais là , il faut craindre que le rêve d’un pays Emergent continue de demeurer un slogan creux!
Difficile avec des cancres et des médiocres de faire dans l’excellence.
Et toi tu t’imagines toujours que les français ne sont pour rien,eux qui ont placé les Bongo au pouvoir (père et fils)? Ils s’en foutent de la façon qu’est traité le peuple gabonais. Et qui nous dit que ce n’est pas voulu par la France aussi que de « faire souffrir » un peuple d’à peine 2 millions d’habitants pour qu’elle se justifie de faire croire qu’on ne peut se passer d’elle en nous apportant « son aide » avec l’argent même de chez nous. LOL. Quel comédie.
Mr « LAVUE », le changement, au Gabon, ne peut se faire que lorsque la françafrique nous collera la paix. Changer de régime ou d’hommes ne va pas résoudre nos problèmes. Si un pays comme le Sénégal s’en sort mieux que le Gabon, c’est parce qu’il y a prise de conscience de pas mal de Sénégalais. Mais les mêmes Sénégalais qui veulent faire davantage ont aussi pris conscience que l’obstacle majeur demeure les français ( https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/manifestations-au-senegal-macky-sall-est-considere-comme-le-valet-de-la-france_2146387.html ). Yvonne a raison. Mais il est vrai aussi qu’on s’en sortirait déjà un tout petit mieux avec des Gabonais irréprochables. Mais existent-ils encore ces Gabonais ?