Des militaires gabonais et congolais sont en formation, depuis le 6 mars, en Guyane. Objectif : échanger sur la lutte contre la prédation des ressources naturelles et animales.

Le Gabon souhaite éradiquer la prédation de ses ressources naturelles et animales comme l’orpaillage clandestin. © RFI

 

Avec l’appui de la France, le Gabon souhaite éradiquer la prédation des ressources naturelles et animales telles que l’orpaillage, la pêche, le bois, sur son sol. A cet effet, depuis le 6 mars, une délégation de six militaires gabonais et congolais est présente en Guyane, accompagnée par des militaires du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e Bima) et de la prévôté de Libreville. Cette visite s’inscrit dans le cadre des actions de formation réalisées par les Éléments français au Gabon (EFG) au profit de leurs partenaires d’Afrique centrale.

Les Gabonais et Congolais ont ainsi pu étudier, sur le terrain, les actions interministérielles menées par la France. Ils seront successivement reçus par le centre de coordination Harpie, le parc amazonien de Guyane, une base avancée du 3e régiment étranger d’infanterie ainsi qu’un patrouilleur de la Marine nationale. Des entretiens avec les acteurs ministériels complèteront ces présentations de moyens, a expliqué le ministère français des Armées.

La formation à la lutte contre la prédation des ressources naturelles en Afrique centrale constitue un axe majeur du partenariat opérationnel décidé entre la France et ses partenaires, dont le Gabon et le Congo, qui ont décidé d’intensifier leurs opérations contre ces trafics. Ces trafics qui représentent une menace pour l’environnement et l’économie, sont des facteurs d’instabilité et cisaillent la souveraineté nationale. Les problématiques de prédation et de préservation de l’environnement en Guyane sont très proches de celles que connaissent les États du bassin du Congo.

 

 

 

 
GR
 

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