Le tribunal judiciaire de Chartres dans le département d’Eure-et-Loir en France a condamné le 3 mars dernier, un tradithérapeute de 49 ans, d’origine gabonaise, à 6 mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende pour détention et offre de stupéfiants.

Le tribunal judiciaire de Chartres dans le département d’Eure-et-Loir en France. © D.R.

 

Le projet de promotion et de valorisation de l’Iboga et du rite Bwiti par un jeune tradithérapeute gabonais de 49 ans dans la commune de Chartres, au centre-nord de la France et au sud-ouest de Paris, vient de tourner au drame. Suspecté d’avoir administré à son insu le bois sacré à une jeune femme, au cours d’une cérémonie du Bwiti, à Beaumont-les-Autels, le jeune homme, dont le patronyme n’a pas été révélé, est condamné à six mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende pour détention et offre de stupéfiants.

Selon Actu Chartres, les protagonistes se seraient rencontrés lors d’une balade dans le Perche. Ils auraient sympathisé, le prévenu et la victime avaient tous les deux une passion commune pour la nature et des atomes crochus à propos de la spiritualité. Le compagnon de la jeune dame vient déposer plainte à la gendarmerie. Selon ses déclarations, sa compagne, dépressive, aurait fait la connaissance du coach, au cours de l’été 2019. Il lui aurait proposé de l’aider à sortir de sa dépression. C’est dans ce contexte que, pendant deux jours, la femme disparaît de son domicile. Le 28 juillet, elle revient chez elle. Il indique que sa compagne a été victime du prévenu. Elle aurait consommé, sans consentement, lors d’une cérémonie du Bwiti, l’Iboga, une plante interdite à l’usage en France.

«C’est un savoir qui date de milliers d’années. Elle est venue en connaissance de cause, elle a regardé sur Internet avant. Je suis loin d’être un homme dangereux, même le chef des policiers est venu me voir pour se faire soigner ! », insiste le prévenu qui nie lui avoir administré l’Iboga sans son consentement. «Je veux bien être condamné pour ce que j’ai fait, mais pas pour ce que je n’ai pas fait. L’Iboga ne se jette pas, je me maudirais», assure-t-il, avec une conviction affichée, selon nos confrères des Actu Chartres.

Grand, mince, dégageant une classe certaine, le prévenu se dit «tradithérapeute», coach en développement personnel, sportif et écrivain.

 
GR
 

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