Muay-thaï et kickboxing : Ezeckiel Eyele Ondo rêve de l’or olympique
Détenteur d’une licence en logistique et transport et un master en ingénierie commerciale, Ezeckiel Eyele Ondo s’est très vite passionné pour les sports de combat pieds-poings, dans lesquels il s’est bâti une solide réputation au Maroc, où il vit actuellement. De passage à Libreville, pour se ressourcer et animer des stages de formation en muay-thaï et boxe arabe, l’athlète de 30 ans s’est confié à Gabonreview, le 16 mars. Dans cette interview, le jeune gabonais revient notamment sur son rêve, décrocher l’or olympique dans ses disciplines de prédilections : kick-boxing et muay-thaï.
Gabonreview : Qui est Ezeckiel Eyele Ondo ?
Ezeckiel Eyele Ondo : Je suis athlète et international gabonais dans les styles de sports de combat pieds-poings, c’est-à-dire muay-thaï, kickboxing et full-contact, savate, kick-boxing japonais (K-1 style), light-contact, en plus du point-fighting et la boxe. J’ai également fait du taekwondo autrefois. Je suis licencié en logistique et transport et je détiens en master en ingénierie commerciale. J’évolue du côté du Maroc. J’y suis allé pour les études mais par amour pour le sport que je pratique depuis toujours, j’ai poursuivi ma passion. Et, là-bas, j’ai saisi des opportunités qui m’ont permis d’être six fois champion du Maroc, champion de galas internationaux. En régional, je cumule plus de 30 médailles d’or au Maroc, dans les différents styles de combat précédemment cités.
Quelle est la raison de votre présence à Libreville ?
Je suis Gabonais (rires) et je rentre chez moi histoire de me ressourcer, voir la famille, car cela faisait déjà huit ans que je n’avais plus remis les pieds dans mon pays. Et en arrivant, il m’a été proposé de diriger un stage de muay-thaï et boxe arabe en vue de les introduire au Gabon, vu que ce sont des disciplines qui ne sont pas encore maitrisées dans le pays. C’est donc ce que je fais du côté de la Fegaboxe (Fédération gabonaise de boxe, ndlr), où je dirige des séminaires aussi bien pour l’arbitrage que pour les formateurs. Après Libreville, je me rendrais à Port-Gentil la semaine prochaine, pour le même séminaire, puis à Franceville.
Comment appréciez-vous le niveau des sports de combats sur le plan local ?
Ayant fait toutes mes classes au Gabon, je sais de quoi il en retourne en matière de sports de combats. Je sais qu’au pays, nous avons des combattants d’un excellent niveau, même si le suivi n’est pas toujours au rendez-vous. D’ailleurs, je tiens à rappeler que dans les domaines du full-contact et la boxe, nous avons longtemps été N°1 en Afrique.
Combien de temps prendront les séminaires que vous animez ?
Celui de Libreville s’étalera sur deux semaines, il prendra fin le 20 mars prochain. Celui de Port-Gentil, ce sera juste le temps d’un week-end, du vendredi au dimanche. Et la semaine d’après, je serai à Franceville pour un week-end également. J’ai eu l’occasion de rencontrer les dirigeants de ma fédération (Fédération gabonaise de full-contact et sports affiliés, ndlr) et c’est d’ailleurs avec elle que je me suis accordé pour diriger le stage d’arbitrage et de formation des formateurs.
Quels sont vos projets ?
Les disciplines que je pratique, kick-boxing et muay-thaï, sont désormais olympiques. Et j’aspire donc à être champion olympique. Je suis un grand amoureux de connaissances, qu’elles soient martiales ou dans la vie active, je ne me fixe pas de limites : je vais continuer à apprendre à l’extérieur et venir transmettre dans mon pays. Par ailleurs, je sollicite plus d’accompagnement pour les athlètes. C’est par la grâce de Dieu que je suis à mon niveau actuel, car je le fais seul, sans accompagnement. D’où ma requête, pour mettre les athlètes dans de bonnes conditions, car je pense que ce sont les sports individuels qui rapportent le plus de titre au Gabon.
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