Deux ans après la suspension de toutes les activités sportives, et quelques heures après la levée des mesures restrictives relatives au Covid-19, le ministre des Sports, Franck Nguema, a échangé le 11 mars avec la Commission de suivi et évaluation de la Taskforce National football D1 et D2. Il  a annoncé la reprise de ces compétitions au trop tard en mai.

Le ministre des Sports s’adressant à la Commission de suivi et évaluation, à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), à la Ligue national de football (Linaf), aux associations des clubs et des joueurs. © Gabonreview

 

Le football national va reprendre ses droits dans les semaines à venir au Gabon. Les conditions idoines sont définitivement en train d’être mises en place pour organiser un championnat national de première (D1) et de deuxième (D2) divisions attrayant, réguliers, compétitifs, fiables. Les compétitions devraient rependre d’ici mai pour s’achever au plus tard en fin juillet. C’est le message à retenir du point qui a été fait ce 11 mars entre le ministre en charge des Sports, Franck Nguema, et les membres de la Commission de suivi et évaluation de la Taskforce National football D1 et D2.

Au lendemain de la levée des mesures restrictives des libertés relatives au Covid-19, le ministère des sports veut aller vite. «Le Président de la République m’a instruit de faire redémarrer le championnat de football professionnel, le plus tôt possible. Car, les jeunes ont trop souffert», a-t-il déclaré. Les championnats de football doivent reprendre, tenant compte des éléments contenus dans le rapport de la Taskforce. En gros, il s’agit de la période transitoire avant l’inéluctable professionnalisation du sport-roi gabonais. Franck Nguema fait savoir à ce propos que «la Commission a déjà bien avancé sur la mise en œuvre des réformes» et «le gouvernement est prêt».

…Implémenter les éléments de la réforme

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«Nous allons implémenter les éléments de la réforme», a fait savoir le chef de département des Sports qui explique que les premiers éléments à mettre en œuvre sont la mutualisation des charges des clubs, l’élaboration des contrats-types pour les joueurs et encadrements, la bancarisation et le suivi médical périodique des joueurs. «Ces éléments sont au centre de la sécurité des joueurs. Il faut qu’ils soient dans les meilleures conditions sportives, professionnelles et sanitaires. Ce qui va rendre le championnat attractif et ramener le beau spectacle et le public dans les stades», selon Franck Nguema.

Il faut noter qu’il s’agit bien de la saison 2021-2022. 14 clubs devront être engagés en D1, tandis que 10 le seront en D2. «Nous avons déjà travaillé sur le budget et transmis au gouvernement et le Premier ministre l’a réceptionné et en a fait bon usage», a-t-il dit. Enthousiaste, Franck Nguema assure : «oui, nous allons la faire cette saison sportive 2021-2022. Nous allons la relancer avec ce que nous avons décidé ensemble».

En attendant, la Commission de suivi et évaluation et les autres parties prenantes telles que la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), la Ligue national de football (Linaf), les associations des clubs et des joueurs doivent soumettre au gouvernement un retro-planning, proposer un calendrier et une date de démarrage de la compétition, sa formule (Poule unique ? Deux poules ?).

Par ailleurs, il faudra sélectionner les prestataires, fournisseurs et signer des contrats et conventions cadres pour la mutualisation des charges et préparer les stades devant accueillir ces compétitions. Pour cette édition, seules deux provinces, la Nyanga et l’Ogooué-Ivindo ne sont pas concernées.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Likassa dit :

    Notre « vache qui rit » nationale, toujours dans le désordre.

  2. Serge Makaya dit :

    Un championnat national qui débute en fin d’année scolaire quasiment. Pitié. Pourquoi ne pas attendre une bonne fois la nouvelle entrée scolaire ? Et pendant ce temps, les états généraux du football au Gabon. Mais comme certains idiots pensent posséder la science infuse, alors ils n’ont pas besoin des conseils des autres. Ceux qui détiennent le savoir c’est eux. Pitié.

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