Stéphane Nguema a affirmé dans une déclaration, le 7 mars, que l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) a surfé sur le scandale de pédocriminalité dans football pour faire tomber Pierre Alain Mounguengui, l’actuel président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). Un «complot» à l’origine de la démission en décembre dernier, de l’ancien international gabonais et ancien secrétaire général de l’association de défense des intérêts des footballeurs.

Dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, le 7 mars 2022, Stéphane Nguema, ancien secrétaire général de l’ANFPG, livre sa part de vérité sur l’association et le scandale de pédocriminalité dans football. © L’Union

 

Mis sur la place publique en décembre dernier, le scandale de pédocriminalité dans football n’a pas fini de créer des vagues. A la faveur d’une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, le 7 mars, Stéphane Nguema, ancien international gabonais, a révélé que l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG), dont il était secrétaire général, a surfé sur cette affaire en montant un «complot» visant à renverser Pierre Alain Mounguengui, l’actuel président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) dont le mandat s’achève en avril prochain.

«J’ai été surpris d’être abordé il y a quelques mois par mon président Remy Ebanega, pour soi-disant faire exploser une bombe dans le football gabonais. Il aurait fallu que je quitte le pays avec ma famille pour un asile doré. En échange, il fallait faire un faux témoignanage comme une victime de Capello pour donner plus de légitimité à ce débat», a confié l’ancien attaquant des Panthères du Gabon. Cette stratégie aurait permis d’atteindre la Fegafoot et l’exposer pour une suspension de son président par la Fédération internationale de football association (Fifa). «En tant que footballeur et le fair-play étant notre guide, je ne pouvais m’associer à cette cabale», a-t-il affirmé.

Stéphane Nguema révèle avoir été menacé pour mettre à exécution le plan de l’ANFPG. Ce dernier a tenu bon. Cependant, préférant démissionner de la structure de défense des intérêts des footballeurs plutôt que de s’associer à cette cabale. «J’ai démissionné parce que par ce geste, Remy Ebanega ne m’a pas respecté, n’a pas respecté ma carrière. Il n’a pas respecté ma famille et je trouve tout ça assez criminel et dégoûtant pour tous les sacrifices que j’ai fait au sein de cette association. Dès que mon action a cessé d’être la défense des footballeurs, j’ai jugé utile de déposer le tablier. Tellement harcelé de poser cet acte tout aussi ignoble que la pédophilie elle-même», a confié celui qui compte une cinquantaine de sélections avec le Gabon.

Ce dernier a également annoncé avoir porté plainte à l’ANFPG et son président Remy Ebanega. «Je porte plainte pour avoir perdu mon emploi à cause de l’égoïsme, la haine de ces gens qui manquent visiblement de moralité (…) Il était temps que je dise la vérité pour ne pas être taxé de traitre demain par un silence coupable» a conclu Stéphane Nguema.  Des accusations qui ne manqueront certainement pas de faire réagir l’ANFPG et Remy Ebanega.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Kimychou dit :

    Nguema tu fais pitié, la misère a tué la honte chez toi

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Pour qui connais l’intéressé l’on serait en droit de dire « il fait quoi dans cette affaire ». Mais bon comme le dit l’adage « la vérité n’a pas de tombe. Wait and see. Amen.

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