Ni de la majorité ni de l’opposition, mais se réclamant du centre avec une seule ambition : le bien-être des Gabonais, le jeune parti politique baptisé Mon destin en main vient d’effectuer sa première sortie officielle dans la capitale économique du Gabon où, à 18 mois de la prochaine présidentielle, il a installé sa troisième coordination provinciale.

Le secrétaire exécutif du MDM et des militants, lors d’une sortie à Libreville, en mai 2021. © D.R.

 

Mon destin en main (MDM) n’entend pas se laisser surprendre par les prochaines échéances électorales prévues en 2023. À moins de 20 mois de celles-ci, dont la présidentielle est la principale, le jeune parti ayant acquis son récépissé en octobre 2020 a poursuivi le 19 février dernier à Port-Gentil sa campagne d’installation des coordinations provinciales. L’opération, qui a commencé à l’Estuaire et au Woleu-Ntem, devrait s’étendre dans d’autres provinces du pays.

Ni de gauche ni de droite, le MDM se réclame du centre, donc libre de tout engagement. «Notre parti politique n’a signé aucune charte, ni avec l’opposition ni avec la majorité. Notre souci, ce sont les Gabonais. Il faut trouver des solutions aux problèmes des Gabonais», a déclaré Fernand Angoue Obame.

Le secrétaire exécutif du MDM a néanmoins indiqué que son parti prône avant tout le dialogue et la concertation. «Cette vision réfléchie, a-t-il expliqué, passe par un processus d’échange, de proximité et de concrétisation. Aujourd’hui, les Gabonais ont besoin d’un baromètre différent de l’ancien, c’est-à-dire celui qui considère aussi bien le plus petit que le plus grand, le riche et le pauvre».

 

 
GR
 

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