L’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) a procédé à sa rentrée politique le 19 février. Lors de son discours de circonstance, son président Hervé Patrick Opiangah a prôné la paix et le dialogue pour la consolidation du vivre-ensemble. A quelques mois de la présidentielle, il a appelé à la responsabilité de chacun pour éviter le chaos.

Hervé Patrick Opiangah s’adressant aux militants de l’Udis le 19 février. © Gabonreview

 

«C’est un moment passionnant nos retrouvailles après autant de temps», a indiqué le 19 février, Hervé Patrick Opiangah qui déclarait ouverte la rentrée politique de son parti, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis). Si à l’entame des travaux il a remercié les membres de l’Udis, ceux qui soutiennent ce parti et particulièrement la communauté sourde-muette présente depuis la création du parti, il a appelé les siens à pratiquer la politique autrement. «Nous appelons au dialogue. Un pays ne se construira jamais sans dialogue. Ce n’est que par le dialogue qu’on pourra maintenir la paix et la tolérance», a-t-il expliqué. «Quand je parle du dialogue», a poursuivi le président de l’Udis, certains «me disent est-ce qu’on mange le dialogue, on mange du concret ce qu’il y a dans nos assiettes».

Pour lui, seul un climat de paix peut permettre d’avoir ce concret dans les assiettes. Hervé Patrick Opiangah appelle les siens à lutter contre le tribalisme, le repli identitaire, prémices d’instabilité socio-politique et économique. «Je suis le Gabon tout court avec moi vous tous autant que vous êtes», a-t-il déclaré appelant à l’unité. «Je pense que ça ne servira que pour la cause des personnes qui ont opté pour la politique de la terre brûlée», a-t-il poursuivi insistant sur le fait qu’en période d’instabilité, les femmes et les enfants sont des victimes programmées. «Ailleurs, quand il y a des guerres les premières proies sont ces personnes», a-t-il dit.

L’alerte à quelques mois de la présidentielle


Une idée de la vague jaune lors de la rentrée politique le 19 février. © Gabonreview

«Oui il y a la difficulté au Gabon. Oui, il y a la misère, personne ne l’ignore, c’est un secret de polichinelle», a reconnu le président de l’Udis pour qui, il est nécessaire de dialoguer afin de trouver des mécanismes pour sortir de cet état de fait. «D’ici les 18 mois à venir, il y aura beaucoup de manipulation. On va instrumentaliser les jeunes toujours pour la violence mais ces jeunes ont la responsabilité et le devoir de dire non jamais ça» a-t-il commenté, faisant allusion à la prochaine présidentielle. «On va procéder à l’achat de conscience, nous tous nous le savons. Mais pour qu’il y ait l’achat de conscience il faut qu’il y ait aussi des personnes qui acceptent d’être achetées», a-t-il poursuivi.

Appelant à la responsabili individuelle et collective de chacun, Hervé Patrick Opiangah a demandé aux siens d’être disciplinés et de respecter les consignes du parti. «On fera en sorte qu’on entende la voix de l’Udis partout aux 4 points cardinaux du Gabon» a-t-il promis, content de la chaleur de la vague jaune au regard du nombre important des militants de l’Udis présents lors de cette rentrée politique.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Dante dit :

    La paix des fesses des garçons oui !!! Westman !!!

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