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Jean Ping : «le Gabon est devenu un navire sans capitaine»
Affirmant qu’Ali Bongo «fait désormais partie du passé» en raison de son état de santé qu’il juge préoccupant, l’ancien candidat de la présidentielle de 2016 et actuel président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) appelle à la déclaration de la vacance du pouvoir au sommet de l’État, le président en exercice ne parvenant plus, suppute-t-il, à assumer ses responsabilités en tant que chef de l’État.
Jean Ping, lors de son allocution, le 19 février 2022. © Gabonreview/capture d’écran
Plus d’un mois après la dernière visite d’Ali Bongo à Paris, en décembre 2021, et sa récente participation au 6e sommet de l’UE-UA, à Bruxelles, en Belgique, Jean Ping estime que le chef de l’État est loin d’avoir recouvré ses pleines facultés physiques voire cognitives. «Le peuple gabonais et la communauté internationale ne peuvent plus se retrancher derrière les supputations et prétendre ne rien savoir de l’état de santé réel d’Ali Bongo. Plus qu’une intime conviction, il s’agit d’un constat définitivement accablant qui saute aux yeux du monde : Ali Bongo n’est plus en capacité de gérer sa propre santé, encore moins de gérer le pouvoir usurpé, au point de servir de marionnette à de nouveaux usurpateurs qui livrent le pays aux enchères. Le Gabon est devenu un navire sans capitaine», a-t-il déclaré lors de son allocution, samedi 19 février.
Pour le chef de file de la CNR, qui aspire encore, plus de cinq ans après sa défaite lors de la dernière présidentielle, à présider aux destinées du pays, le chef de l’État actuel «n’est plus l’horizon du Gabon». «Il appartient désormais au passé du Gabon. Ali Bongo c’est le passif investi des prérogatives que je tiens du vote souverain du 27 août 2016», a-t-il poursuivi.
Aussi, l’opposant estime-t-il que la déclaration de la vacance du pouvoir est la seule voie de sortie pour le Gabon d’une situation qu’il juge préoccupante. Il en appelle donc à la Cour constitutionnelle et à la communauté internationale à qui il promet une passation pacifique du pouvoir.
7 Commentaires
Paralysé de l’hemi-corps droit, comment fait-il pour signer les décrets ? Personne ne dit rien. Honte aux institutions du pays, honte à MMM, honte aux députés, honte aux sénateurs, honte aux militaires, honte à nous citoyens. Comment pouvons-nous rester silencieux devant un tel spectacle ? Il s’agit de notre pays. Que tous les patriotes se lèvent. Tous les taiseux sont des lâches.
D’accord avec vous à 100%.Donc, nous qui passons beaucoup de temps aussi à pianoter sur Internet dans cette page de Gabonreview, ayons le courage aussi désormais de nous montrer, de nous UNIR pour CHASSER les IMPOSTEURS. Car c’est par l’union de nos forces que nous vaincrons ces gens (francafrique y compris). Je suis partant pour un soulèvement. J’attends le mot d’ordre d’un leader. Le président élu Mr Jean Ping ? Pourquoi pas. Nous attendons vos instructions Mr le Président élu du Gabon.
NB: de toutes les façons, il vaut mieux un soulèvement plutôt qu’une nouvelle mascarade électorale.
Le premier a nous avoir laché est M. PING.
lance un appel au soulèvement avec toi devant et nous te suivront.
Lui là il peut même tenir une matchette ou un shotgun ? Faut bien regarder les mongoles que vous envoyez au front…
Jet Li tu nous fatigues avec tes discours sans queue ni tête, malgré toutes tes relations dans les hautes sphères mondiales tu as été bondit comme un amateur, des gabonais sont morts pour te protéger ensuite tu as tout abandonné. Tu n’es plus du tout crédible donc va te reposer au village et laisse quelqu’un de plus vaillant faire le boulot. Ce pays n’a pas besoin d’incapables.
Un vrai mauribond reveur.
Donc le problème c’est maintenant Ping ? Tout un peuple est humilié aux yeux du monde et c’est Ping la faute de dire sa suffit ? Ping c’est un diplômât et non un militaire pour le Cas du Gabon c’est désormais aux militaires de remettre de l’ordre dans le pays c’est leur serment devant le drapeau.