Le paysage politique gabonais s’est enrichi le 11 février d’une nouvelle alliance, la Coalition des forces patriotiques (CFP). Se réclamant de l’opposition, elle a été portée sur les fonts baptismaux par 13 formations politiques à l’issue d’une réunion fondatrice à Libreville.

Les signataires de la Coalition des forces patriotiques posant pour la postérité. © D.R.

 

L’ambition immédiate de ce nouveau regroupement de 13 partis politiques «de l’opposition» dénommé Coalition des forces patriotiques (CFP), formé le 11 février à Libreville, est la préparation de l’élection présidentielle de 2023. La plateforme assure qu’elle présentera un candidat, le moment venu.

Pour mettre en place cette coalition, ces partis affirment avoir tiré des enseignements du passé et se disent déterminés à œuvrer efficacement pour le bien-être des Gabonais. «Il faut d’abord regarder nos cœurs, regarder notre état d’esprit et notre détermination avant de rechercher les différents projets de société qui peuvent se confondre, parce que l’analyse que nous avons du Gabon est la même», a fait savoir l’un des signataires de la Charte, le président de l’Unaf, Thierry d’Argendieu Kombila.

Pour lui, «la différence se situe au niveau du type de développement, de l’état d’esprit et des ambitions que nous portons pour notre pays». «Nous pensons que le passage de témoin est un acte historique que nous posons aujourd’hui en demandant à nos ainés d’avoir l’amabilité d’adopter la posture d’aisance et d’humilité et d’accompagner cette fois-ci d’autres générations à leur place», a-t-il suggéré.

La coalition a été formée autour de l’UNAF, BPU, PDN, ASDJ, Morena, Paga, USD, Arena, RDPG, PPU, MPO, USP, URDP. Des écuries politiques peu ou pas du tout connues du paysage politique national ou ayant eu un passé assez glorieux. Cette coallition s’oppose au régime de Libreville dirigé par le président Ali Bongo et refuse «d’être à la botte des PDGistes et des néo-opposants du régime Bongo».

Une charte a été initiée, orientant le bon fonctionnement de cette Coalition. «Convaincus de l’esprit patriotique qui anime chacun des partis politiques de l’opposition signataire de la présente charte pour une collaboration franche, sincère et constructive au service de notre pays, les partis signataires de la présente charte se coalisent pour bâtir en commun une plateforme politique en vue des futures échéances politiques au Gabon», a déclaré le président du Morena, Thierry Ondo Assoumou.

Au terme de la rencontre, les responsables de cette plateforme ont promis de désigner un candidat qui les représentera lors de la présidentielle de 2023.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Attention aux défections de dernières minutes. La pauvreté a trop fragilisé certains Gabonais. Lesquels ne voient leur salut que dans la politique du ventre instaurée par papa OMAR et bien repris par son fils ya’ ALI.

    Le PDG a causé trop de dégâts qu’il ne sera pas facile de corriger tant qu’ils n’ y a aura pas de véritables patriotes gabonais prêts à se sacrifier pour sauver le navire Gabon en totale dérive. Mais d’où sortira cet homme ou cette femme qui pourra faire renaître l’espoir chez les Gabonais. Parce que qu’on le veuille ou pas avec le PDG, il n’ y a plus que la descente aux enfers comme unique voie. L’incapacité à gouverner est plus que flagrante. Les mauvaises habitudes et pratiques érigées en mode de fonctionnement ont fini par anéantir tout espoir de lendemains meilleurs, même chez les jeunes.
    Espérons que tous ce montages politiques ne soient pas des amusements de galerie de plus. Quand on sait que les NDEMEZO’O, FEFE ONANGA et autres ont déjà montré la voie à prendre. La pauvreté matérielle ne devrait pas conduire à la pauvreté d’esprit.
    Pourront-ils le comprendre? .

  2. Germain MBA dit :

    ET VOILA. ENCORE LE MÊME SCENARIO A CHAQUE ECHEANCE ET ENSUITE SE SERA DES TRAHISONS AU DERNIER MOMENT. VOUS ESPERER GAGNER AVEC LE SYSTEME ELECTORAL ACTUEL. RIDICULE, VOUS N’AVEZ DONC RIEN APRIS DES ECHEANCES PASSEES? POUR GAGNER IL FAUT ARRIVER A UN EQUILIBRE A COURS CONSTITUTIONNELLE, AU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET AU COMITE EN CHARGE DES ELECTIONS. SANS CES PRERIQUIS COMMENT POUVEZ ESPERER GAGNER AVEC MADO AU COMMANDE, LAMBERT ET AUTRES. QUELLE OPPOSITION?

  3. Bonsoir !
    Je rigole et rien de plus à y ajouter.

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