Estuaire : Les chefs de canton appellent à la revalorisation de leurs indemnités

En tournée dans sa juridiction administrative, le gouverneur de la province de l’Estuaire s’est rendu dans le département du Komo-Mondah où, les chefs de canton ont évoqué la pénibilité de leur charge. Payés trimestriellement, ils veulent la revalorisation de hausse leurs indemnités.

Photo de famille avec Marie-Françoise Dikoumba à Ntoum. © D.R.
Pour amorcer la nouvelle année, le gouverneur de la province de l’Estuaire a choisi de découvrir sa juridiction administrative, pour s’enquérir des conditions de vie de la population. Nommée gouverneur il y a environ 1 an et 6 mois, Marie-Françoise Dikoumba assure que l’administration dont elle a la charge «est un bras séculier, une courroie de transmission entre le gouvernement et les populations».
Après l’étape du Komo-Kango et de la Noya, elle s’est rendue dans le Komo-Mondah où, comme dans les autres départements, elle a écouté les doléances des administrés. «Nos vœux se reposeraient sur les modalités de paiement de nos indemnités trimestrielles des chefferies. Nous souhaiterions que celles-ci soient revues à la hausse», a déclaré Paul Etoughe, le chef de canton Komo-Ntoum. S’il y a deux ans ces auxiliaires de commandement disaient n’avoir plus touché leurs émoluments, en 2021 il avait été prévu pour eux une enveloppe budgétaire pour éviter les retards souvent enregistrés dans les versements de ces émoluments. De l’ordre de 30 à 45 000 francs CFA par trimestre et selon le type de chefferie, soit 10 à 15 000 francs CFA par mois, ils veulent des montants plus élevés.
«Je n’ai pas la prétention de trouver des solutions à toutes les préoccupations que vous avez exprimées mais je me ferai chaque fois que cela sera nécessaire, le devoir d’être votre fidèle interlocutrice auprès du gouvernement et de son excellence monsieur le président de la République», a promis Marie-Françoise Dikoumba partout où elle est passée. Selon elle, «l’Etat intervient toujours dans le cadre d’une programmation». Pour l’heure, a-t-elle indiqué, «c’est le Plan d’accélération de la transformation (PAT), qui est mis en place». Les priorités dans ce cadre, a-t-elle souligné, sont la route, la santé, l’éducation. «Cette prise en compte des besoins en matière d’éducation se poursuit aussi dans les départements », a-t-elle déclaré.
Si dans le Komo-Mondah les populations ont également dit avoir du mal à vivre des produits «de leur dur labeur», à cause des pachydermes qui détruisent tout ou presque, elle s’est voulu rassurante. «Le chef de l’Etat a instruit le chef du gouvernement d’apporter des solutions idoines et rapides aux cris de détresse des populations sur 2 problèmes prioritaires : le problème de la route et le problème des éléphants», a-t-elle rassuré ses administrés.

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