Conflit homme-éléphant : Bientôt un logiciel pour mesurer les dégâts des pachydermes
Le ministre des Eaux et Forêts s’est rendu dans un village à proximité de Kango, chef-lieu du département du Komo, le 7 février, dans le cadre du suivi de la gestion du conflit homme-éléphant. A cette occasion, Lee White a annoncé le déploiement prochain d’un logiciel à même de cartographier avec précision et efficacité, les plantations et l’ensemble des dégâts causés par les éléphants.
Phénomène d’envergure national, le conflit homme-éléphant constitue une préoccupation du gouvernement. Dans le cadre du programme d’atténuation et du suivi de la gestion de ce conflit, le ministre des Eaux et Forêts s’est rendu dans un village à proximité de Kango, chef-lieu du département du Komo, le 7 février, pour toucher du doigt les dégâts causés par les éléphants et y apporter des solutions pérennes.
«Nous sommes ici pour trouver des solutions à ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays. Je suis venu rencontrer une maman qui cultive de la banane et dont la plantation a été détruite par des éléphants», a déclaré le ministre des Eaux et Forêts. «L’une des solutions envisagées pour remédier à cette problématique, hormis la construction des barrières électriques adaptées aux pratiques culturales des communautés locales, est de mettre en place un logiciel qui va nous permettre de cartographier avec précision et efficacité, les plantations et l’ensemble des dégâts causés par les éléphants. Ce logiciel sera déployé à travers le Gabon et permettra un meilleur suivi des compensations des victimes», a ajouté Lee White.
A l’issue des assises nationales sur la gestion du conflit homme-éléphant, en décembre 2021 à Libreville, le gouvernement a prévu, dans la loi de finances 2022, une enveloppe budgétaire de 2 milliards de francs CFA pour traiter de cette question. A cet effet, une base de données a été mise en place pour faciliter l’évaluation des dégâts et assurer la transparence dans la collecte des informations sur le terrain.
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