Le Gabon a célébré le 5 février la Journée mondiale des zones humides. Une activité consacrée à la sensibilisation du grand public, organisé par le ministère des Eaux et Forêts via la Direction générale des écosystèmes aquatiques, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’événement a permis de sensibiliser les jeunes élèves sur cette problématique environnementale.

Les élèves d’un lycée de Libreville, particulièrement attentifs aux explications concernant les zones humides. © D.R.

 

«Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature». Tel est le thème central retenu pour l’édition 2022 de la Journée mondiale des zones humides. Une journée célébrée au Gabon sous les auspices de la Direction générale des écosystèmes aquatiques, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le Gabon étant particulièrement engagé dans la protection de l’environnement, l’objectif recherché par cette organisation était de sensibiliser les élèves, de les inviter à une prise de conscience pour la protection de la biodiversité afin qu’ils puissent intégrer le rôle qu’ils doivent jouer pour la préservation des écosystèmes.

Plusieurs temps forts ont marqué cet évènement, notamment la restauration des mangroves dans la zone de Mindoubé, une visite guidée de la mangrove des Gué-Gué et une conférence débats autour des enjeux de ses territoires.

© D.R.

«Le Gabon est un vaste territoire de zones humides avec plus 3000 rivières connues et leurs zones inondables, des mangroves, des marécages, des lacs, et des lagunes. Les zones humides sont indispensables au bien-être des Gabonais compte tenu des avantages et services qu’elles apportent, notamment leurs contributions à notre alimentation par le biais des poissons et autres produits forestiers non ligneux. D’où l’importance de les préserver», a déclaré le directeur général des écosystèmes aquatiques, Jean Hervé Mve Beh.

Au-delà de la sensibilisation du grand public aux zones humides, cette Journée célèbre également l’anniversaire de la signature de la convention de Ramsar en Iran, par 157 pays, le 2 février 1971. Et le Gabon a adhéré à cette convention en 1987, s’engageant à mettre en œuvre une politique de gestion durable des écosystèmes humides.

A ce jour, le pays a classé neuf sites sur la liste des sites Ramsar d’importance internationale, soit 2,8 millions d’hectares représentant une large variété d’écosystèmes aquatiques et humides. Il s’agit des sites de Pongara, Akanda, WongaWongué, Setté Cama, Petit Loango, Monts Birougou, Chutes du fleuve Ivindo, BasOgooué et Chutes du Mboungou Badouma et Doumé.

 
GR
 

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